… nous avons donc deux places pour Tarbes-Ibos le 26 octobre et deux places pour Bordeaux le 5 novembre.
- 26 octobre, 20h30, au Parvis, à Tarbes-Ibos. Concert dans le cadre d’une soirée dite jazz tango. L’affiche se présente ainsi :
Jazz – Richard Galliano / Gary Burton Quartet. Sur un courriel envoyé par Harmonia Mundi, partenaire de l’événement avec Leclerc, on apprend que le quartet annoncé est composé de Galliano, accordéon, Gary Burton, vibraphone, James Genus, contrebasse et Clarence Penn, percussions (en fait, il me semble qu’il s’agit plutôt de batterie). Autre chose : Genus remplaçant Larry Grenadier, le trio Galliano - Genus - Penn reconstitue le « New York Trio », formation de jazz s'il en est.
- 5 novembre, 20h30, au Casino Barrière, à Bordeaux Lac. L’affiche se présente ainsi : dans le cadre du 7ème Bordeaux
Jazz Festival, Richard Galliano – Gary Burton, « Vibes and Winds – Tangaria ». Le concert est composé de deux parties, qui sont présentées ainsi : 1ère partie, Richard Galliano Tangaria ; Richard Galliano, accordéon, Alexis Cardenas, violon, Philippe Aerts, contrebasse et Rafaël Mejias, percussions. 2ème partie, Gary Burton Quartet ( !) ; R. Galliano, accordéon, G. Burton, vibraphone, Philippe Aerts, contrebasse, Clarence Penn, batterie, percussions.
Nous attendons ces deux concerts avec gourmandise et curiosité. Pour la gourmandise, c'est évident. Quant à la curiosité, je suis en effet curieux de savoir si Genus sera à Tarbes et Aerts à Bordeaux comme contrebassistes ; je suis aussi curieux de voir si Clarence Penn sera présent en 2ème partie à Bordeaux et non en 1ère partie, alors que le quintet Tangaria pourrait se reconstituer ; mais encore, Alexis Cardenas sera-t-il à nouveau avec Tangaria Quartet ? En tout cas, la proximité de ces deux concerts me fait prendre conscience, s’il en était besoin, du génie propre à Galliano qui transcende les clivages du type jazz
versus tango, qui explore sans cesse des voies nouvelles et qui noue en toute occasion d’autres associations. Pour paraphraser le philosophe disant qu'on ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve, je dirais que Galliano ne donne jamais deux fois le même concert. De manière plus intellectuelle, je dirais qu'il semble inventer à chaque concert un nouveau jeu d'interactions entre musiciens. Chaque concert est comme un système nouveau, comme un système qu'il s'amuse à reconfigurer sans cesse. Chaque fois un autre et cependant le même.