samedi 19 août
Françoise étant revenue d’Hossegor, nous avons pris le petit déjeuner ce matin en écoutant « Beltuner ». Alors que je posais le disque dans le lecteur et comme elle me demandait quel était le style du groupe, je lui répondis qu’il y avait une base de swing manouche, mais que je préférais lui laisser découvrir, car il me paraissait complexe et, disons, évolutif.
Et en effet, s’il y a bien une inspiration swing et manouche au début, je pense à « No Comment », « Sa préférée » ou « Swing 39 », celle-ci se complexifie avec « Gnossienne n° 1 » ou « Libertango ». C’est même dans ces deux morceaux que l’on trouve vraiment, à mon sens, l’originalité créative du groupe. C’est un tissage de grand art avec des introductions pleines de suspense ! Il y a certes de l’esprit manouche là-dedans, mais pour ma part je suis surtout sensible au dépassement de celui-ci vers autre chose, qui signe l’identité du groupe et qui, me semble-t-il, préfigure de belles interprétations et compositions à venir.
Le groupe est donc un quatuor : accordéon, guitare, guitare et contrebasse, un quatuor d’une extraordinaire homogénéité et complicité. Pour ma part, j’apprécie beaucoup le son de Johann Riche, même si je ne le dissocie pas des guitares et de la contrebasse. En l’écoutant, je pense à Viseur, à Privat, à Roberto de Brasov, mais aussi à Galliano ou même à Armand Lassagne. De surcroit, son instrument est magnifique si j’en juge d’après la photographie publiée dans la revue « Accordéon & accordéonistes », n° 52, page 22, à l‘occasion d’un portrait de Johann Riche.
J’ai l’intuition que nous n’avons pas fini d’écouter ce disque.
Autre chose. Hier, en fin d’après-midi, je suis allé faire quelques courses alimentaires à l’hypermarché « Leclerc ». Comme c’est plutôt une corvée, j’ai fait ensuite un petit détour par l’espace culturel. A l’entrée, il y avait deux présentoirs remplis de disques « à prix cassés ». On y trouve tout et le reste… Passons… Tout le monde connaît ces déversoirs. J’aime bien m’y plonger, car on y fait parfois des rencontres improbables. Tout à coup, je tombe littéralement sur un disque sombre, fond noir et bleu(s), avec un nom en lettres blanches, « Ivan Paduart », un titre en lettres rouges, «Douces illusions », et le nom des autres musiciens, à peine lisible : R. Galliano, Ph. Aerts, B. Castelucci, G. Lisein et l’ensemble de Musique Nouvelle (strings). Or, j’ai écouté il y a peu, à Marciac, Paduart et Aerts avec Galliano, les deux d’ailleurs dans des formations différentes ce soir là. J’ai bien apprécié. L’occasion est trop belle, d’autant plus que le prix est « cassé » de 20.92 € (137, 23 fr.) à 9.99 € (65,53 fr.).
J’ai commencé à écouter « Illusions sensorielles » et « Après l’amour » donnés à Marciac, et « Giselle » de Galliano. Un vrai bonheur de jazz. Il suffit de savoir ne pas laisser passer la chance. Mais vraiment que faisait ce disque dans ce fatras ?
Le disque, édité en 2004, est produit par le label « Sowarex asbl ». A l’intérieur, un catalogue « Igloo », 9 rue P. E. Janson, 1050 Bruxelles. On y retrouve Paduart et Galliano…
Et en effet, s’il y a bien une inspiration swing et manouche au début, je pense à « No Comment », « Sa préférée » ou « Swing 39 », celle-ci se complexifie avec « Gnossienne n° 1 » ou « Libertango ». C’est même dans ces deux morceaux que l’on trouve vraiment, à mon sens, l’originalité créative du groupe. C’est un tissage de grand art avec des introductions pleines de suspense ! Il y a certes de l’esprit manouche là-dedans, mais pour ma part je suis surtout sensible au dépassement de celui-ci vers autre chose, qui signe l’identité du groupe et qui, me semble-t-il, préfigure de belles interprétations et compositions à venir.
Le groupe est donc un quatuor : accordéon, guitare, guitare et contrebasse, un quatuor d’une extraordinaire homogénéité et complicité. Pour ma part, j’apprécie beaucoup le son de Johann Riche, même si je ne le dissocie pas des guitares et de la contrebasse. En l’écoutant, je pense à Viseur, à Privat, à Roberto de Brasov, mais aussi à Galliano ou même à Armand Lassagne. De surcroit, son instrument est magnifique si j’en juge d’après la photographie publiée dans la revue « Accordéon & accordéonistes », n° 52, page 22, à l‘occasion d’un portrait de Johann Riche.
J’ai l’intuition que nous n’avons pas fini d’écouter ce disque.
Autre chose. Hier, en fin d’après-midi, je suis allé faire quelques courses alimentaires à l’hypermarché « Leclerc ». Comme c’est plutôt une corvée, j’ai fait ensuite un petit détour par l’espace culturel. A l’entrée, il y avait deux présentoirs remplis de disques « à prix cassés ». On y trouve tout et le reste… Passons… Tout le monde connaît ces déversoirs. J’aime bien m’y plonger, car on y fait parfois des rencontres improbables. Tout à coup, je tombe littéralement sur un disque sombre, fond noir et bleu(s), avec un nom en lettres blanches, « Ivan Paduart », un titre en lettres rouges, «Douces illusions », et le nom des autres musiciens, à peine lisible : R. Galliano, Ph. Aerts, B. Castelucci, G. Lisein et l’ensemble de Musique Nouvelle (strings). Or, j’ai écouté il y a peu, à Marciac, Paduart et Aerts avec Galliano, les deux d’ailleurs dans des formations différentes ce soir là. J’ai bien apprécié. L’occasion est trop belle, d’autant plus que le prix est « cassé » de 20.92 € (137, 23 fr.) à 9.99 € (65,53 fr.).
J’ai commencé à écouter « Illusions sensorielles » et « Après l’amour » donnés à Marciac, et « Giselle » de Galliano. Un vrai bonheur de jazz. Il suffit de savoir ne pas laisser passer la chance. Mais vraiment que faisait ce disque dans ce fatras ?
Le disque, édité en 2004, est produit par le label « Sowarex asbl ». A l’intérieur, un catalogue « Igloo », 9 rue P. E. Janson, 1050 Bruxelles. On y retrouve Paduart et Galliano…
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