lundi 10 décembre - michel macias au "chèvrefeuille"
Samedi 8 décembre. A 21h30, concert de Michel Macias, solo, à la péniche "Le chèvrefeuille", sur les bords du canal du Midi, à Ramonville. A 16h30, nous sommes venus reconnaitre les lieux assez improbables où est amarrée la péniche. Chemin de halage et averses incessantes. On aura intérêt à venir botté ce soir.
Le panneau d'entrée nous rassure. C'est bien ici qu'aura lieu le concert.
Pour l'instant tout est calme.
A 20h30, nous arrivons devant la salle de spectacle éclairée a giorno comme on peut s'en rendre compte sue ce cliché. Heureusement qu'on a repéré le pont-levis entre le chemin de halage et la péniche.
Sur la scène, éclairée par un projecteur, une chaise, deux accordéons - l'habituel "Accordiola" à droite, un "Hohner" doré et rouge à gauche -, deux micros en vue d'un enregistrement en direct live. Le concert sera acoustique, au sens le plus strict du terme.
21h00. Vue générale de la salle. Cinquante places avec les hôtes du lieu.
21h05. Vue du bar, où nous commandons deux cafés. Ils mettront un peu de temps à passer, mais ils sont excellents.
Vue de la salle depuis la scène. Les gens ne sont pas encore arrivés et l'on voit nettement à droite l'appareil de chauffage qui dispense dans toute la salle une agréable chaleur.
Après nos deux cafés, à 21h20, nous trinquons avec nos deux verres de vin blanc sec du Gers à la réussite du concert.
Ce sera en effet une réussite. Le talent de Michel Macias, sa présence, l'ambiance chaleureuse, les participants enthousiastes (combien de rappels ? Quatre ? Cinq ?), tout cela a fait de ce concert un moment mémorable. Entre autres indices de la convivialité de Michel Macias, il suffira de citer cette attitude : en préambule du concert, il nous annonce qu'il a prévu deux parties, de telle sorte que la pause lui permette de mieux nous connaitre, car, comme il dit, s'il sent notre présence, il ne nous voit pas. Et, de fait, cette pause nous permettra de bavarder agréablement en évoquant des concerts passés et ses projets futurs.
Pour aujourd'hui, je m'en tiens au cadre ; dès demain, mais nous en discutons encore avec Françoise, j'évoquerai quelques faits et impressions du concert :
- comment Michel Macias a "théorisé" l'absence d'annonce des titres qu'il interprète,
- les deux faces de l'artiste : le poète inspiré versus le saltimbanque
- le Macias nouveau est arrivé
Bien entendu, j'essaierai de choisir quelques photographies, parmi la cinquantaine, que j'ai prises, mais ce sera difficile car l'unique projecteur découpait l'espace de la scène en lumière et ombre, comme un scalpel. Disons que la lumière crue claquait blanche sur le visage de Macias transfiguré ainsi en Pierrot lunaire. J'aimerais bien pourtant garder traces de quelques une de ses expressions caractéristiques.
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