samedi, décembre 15, 2007

lundi 17 décembre - marché de noël au Capitole

Jeudi, 16h30. En sortant de l'école, au lieu de nous engager sur le faubourg Bonnefoy vers la maison, nous prenons la direction du centre ville. Les filles ne mettent pas longtemps à comprendre. "On va à Capitole ?"; "Si vous voulez !" ; "On va manger des bretzels en buvant du chocolat chez Albert ?" ; "Si vous voulez !" ; "Ouais...". A Capitole se tient le marché de Noël. Et, à l'entrée du marché il y a un magnifique manège de chevaux de bois. Les bretzels attendront un peu. Le chocolat aussi.

C'est parti. Trois tours de chevaux de bois. Le vent est glacial.


Charlotte attend le départ pour faire tourner son siège jusqu'à s'en donner le tournis.


Comme d'habitude, Camille, assise dans un traineau capitonné, regarde le monde extasiée.


Un couple vient de s'installer entre le marché et le Capitole. Violon pour elle, accordéon pour lui. Je m'approche pour les photographier. Un policier municipal s'approche en même temps que moi. Comme je m'apprête à prendre une photographie, après avoir déposé quelques pièces devant eux, le policier municipal leur demande de circuler. Ils ne sont pas sur un emplacement autorisé. Comme je manifeste ma déception et pour ainsi dire ma réprobation, le dit policier s'éloigne en leur demandant de ne pas trop s'attarder. Le violon et l'accordéon se lancent alors dans un duo de tous les diables... avant de plier bagages.


Je les remercie. Ils me remercient à leur tour. Les filles sont ravies. Mais il est temps de penser aux bretzels.


Comme prévu, chocolat italien chez Albert pour Charlotte et Camille. Je demande pour chacune un verre d'eau glacée. C'est pour elles un signe de grand luxe. Albert est un bistrot de première catégorie. Avec Françoise, nous prenons un porto rouge.


Au mur, une affiche de corrida.

Les consommateurs sont peu nombreux. La nuit commence à tomber. L'un des garçons de café, le nez collé à la vitre de la porte, regarde immobile les gens qui vont et viennent entre les cabanes du marché. Il semble rêver. J'imagine qu'en cet instant il se voit, enfant, sur l'un des chevaux de bois du manège qui tourne, qui tourne, qui tourne...