mardi, décembre 20, 2005

mardi 20 décembre

... 9h00. Il est temps d’aller chercher notre colis de Noël chez Pierre O., « salaisons, plats cuisinés, foies gras ». Pau – Les Aldudes, aller-retour : 300 kms.
Pour faire la route, un seul cd, destiné à tourner en boucle : B. Roy et sa bande, 17 rue du plaisir, Cinq planètes, 2005.
- Bruno Roy, accordéon et chant
- Patrick Lemarchand, batterie « cocktail drum »
- Alejandro Marassi, basse

Notre colis :

- 12 tranches de jambon « porc basque »
- un jésus du pays basque
- un pâté aux cèpes
- un bloc de foie gras de canard
- un pot de garbure basque
- un foie gras de canard mi-cuit
- une terrine de confit d’oignon
- six cuisses de canard confit
- trois boites de cèpes à l’huile
- trois boites de pipérade
- trois boites d’axoa aux piments doux
- deux boites de marmitako de thon
- une tomette de vache fermier « bidartea »
- six bouteilles d’Irouleguy rouge
- une bouteille de patxaran

Il faut compter environ 450 €, mais avec tout ça, Pierre O. nous offre en cadeau : une terrine de mousse de foie, un fondant basque, un pâté de porc basque et des chichons de porc basque aux piments d’Espelette…

17h00. Retour à Pau.
Récit. A la sortie de l’A64, la dame du péage a une sorte de mouvement de recul en ouvrant la vitre de sa cabine. « Eh bien, dites donc, ça souffle fort » dit-elle en entendant Roy et sa bande raconter l’édifiante histoire de marins anthropophages pris dans les glaces polaires.
Quelques heures plus tard, au retour, à l’entrée de l’A64, la dame du péage, hilare, appelle sa collègue. « Viens ! Vite ! Ecoute ça ! ». Puis se tournant vers nous : « Qu’est-ce que c’est ? C’est nouveau ? ». Nous lui montrons la pochette et comme nous sommes seuls au passage, elle prend le temps de noter la référence du cd. Faire une bonne action, c’est facile…


Notre sélection en fin de parcours :

- Le train (3 :47). Trente pingouins pas très clairs qu’avaient pas l’air de s’en faire, fumant sec, buvant dur, à la vie à la mort… Novembre – décembre 1993, Colombie, « Expreso del hielo ». Mano Negra et French Lovers…
- Alice (elle croit pas au malheur) (3 :32). Edith Piaf ?...
- La butte rouge (3 :10) de G. Montéhus. C’qu’elle en a bu du beau sang cette terre, sang d’ouvrier et sang de paysan, car les brigands qui sont cause des guerres n’en meurent jamais, on n’tue qu’les innocents… A tous ceux, en particulier ceux de 14-18, dont les noms sont gravés sur les monuments aux morts.
- Valse à toi (3 :29). Pour Elno.
- Le bal des tocards (4 :03)… au grand bal des tocards, il faut boire et reboire, il faut boire boire boire. L’accordéon bastringue !
- La banquise (4 :59). Le bateau est pris par les glaces, mais l’captaine est un briscard, y’a qu’à attendre la fin de l’hiver, dit-il en tirant son cigare, bientôt nous reprendrons la mer… sans savoir que les marins étaient cannibales.