dimanche, décembre 18, 2005

dimanche 18 décembre

Journée Richard Galliano.

D’abord l’équipement : de grosses chaussettes de laine, des mules fatiguées mais confortables, un jean sans âge, usé jusqu’à la corde, un sous-pull de ski et un pull de marin bleu à gros boutons blancs. Une pile de cd entassés suivant un ordre aléatoire ; une pile d’en-cas aux saveurs variées et du thé brûlant, un mélange d’origine Darjeeling.
Dans le jardin, un grand nombre d’oiseaux s’affaire autour de la vasque d’eau encore gelée en partie, picore la terre à la recherche de grains de millet et picote les boules de gras pendues aux branches sans feuilles du prunier. Leur agitation apparente est réglée comme un mécanisme d’horlogerie conçu par un ingénieur extravagant.

Parcours en zig-zag…

- Spain, Blue Rondo à la Turk
- Ballade pour Marion, Spleen et Coloriage
- Valse à Margaux, New Musette et Passatori
- Laura et Astor, Blues sur Seine et Piazzolla for ever
- Libertango, Laurita et Blow Up et Concerts
- Oblivion, New Musette et Ballet Tango
- Waltz for Nicky, Viaggio et Ruby, My Dear
- J.F., French Touch et More Than Ever (Rosario Giuliani)
- Laurita, Laurita et Face to face
- Vuelvo al Sur, New York Tango
- Tango pour Claude, Viaggio et Concerts

La nuit est tombée ; la lune est sortie de l’horizon. Il faut protéger l’olivier, car les températures sont annoncées très inférieures à zéro. Encore une journée heureuse !