lundi, août 21, 2006

mardi 22 août

… écouté trois versions de la « Gnossienne n°1 » d’Erik Satie.

- « Erik Satie, compositeur de musique / Teodoro Anzellotti, joueur d’accordéon », 1998, Winter & Winter. Ce disque est parfois référencé sous le titre « Sports et divertissements » avec la précision suivante : music for piano solo written by Erik Satie – Teodoro Anzellotti, accordion. La « Gnossienne n°1 » est le titre 8. Durée : 5 :38.
- « Ruby, My Dear », New York Trio, Richard Galliano with Larry Grenadier, contrebasse, et Clarence Penn, batterie, 2005, Dreyfus Jazz. La “Gnossienne n°1” est le titre 5. Durée 5:46.
- “Beltuner”, 2005, Ici Label. Johann Riche, accordéon Beltuna, Arnaud Soidet, guitare, Pascal Muller, guitare, Nicolas Pautras, contrebasse. La « Gnossienne n°1 » est le titre 8. Durée : 8 :38.

En fait, au terme de cette écoute comparative, mais nullement destinée à faire quelque classement ou palmarès que ce soit, chaque version ayant son potentiel propre de plaisir, je me dis qu’il serait bien que Galliano et Beltuner nous proposent aussi leurs versions des autres Gnossiennes. Anzellotti, sous les titres 8 à 14, donne son interprétation de six gnossiennes (j’ignore s’il y en a d’autres ou s'il s'agit de la totalité des compositions sous cet intitulé). Pour l’instant, l’interprétation par Galliano et Beltuner de la seule « Gnossienne n°1 » fait un peu exercice de style. Suivant une idée qui m’est chère, à savoir que « le tout est plus que la somme des parties », s’ils nous donnaient leurs versions des six gnossiennes, je pense que l’on aurait un ensemble d’une tout autre dimension et dans lequel la n°1 prendrait elle-même une tout autre signification. On aurait affaire alors à la lecture d’une œuvre, avec sa logique et sa cohérence, et non, comme je le disais plus haut, à un simple exercice de style.

Je fais donc le vœu que Galliano et Beltuner s’affrontent à ce problème.