samedi 4 novembre
Je note ici un de ces moments, apparemment anodins, qui sont comme des fragments de plaisirs simples, qui rendent la vie agréable. Je le note, car le plaisir de l’écrire contribue à redoubler le plaisir immédiatement et spontanément éprouvé. Ce travail contribue parfois aussi à en garder trace et à permettre de se remémorer ces petits plaisirs que le cours des activités quotidiennes finit par gommer et effacer ; ce qui est bien dommage ! L'épicurisme tient en effet à de petites choses, pour peu qu'on leur prête l'attention qu'on leur doit.
Il y a quelques jours, à la suite d’une recherche sur internet pour recueillir des informations sur le duo « Baïkal », je suis arrivé sur le site de l’un de ses membres, Jacques P… Ayant pu écouter des extraits de ses compositions, j’ai pris contact avec lui pour pouvoir lui passer commande de deux de ses disques. Commande adressée à son lieu d’habitation personnel.
Ce matin, je reçois un courriel qui m’annonce l’envoi des deux disques, envoi auquel se trouve joint un morceau inédit en format mp3. Morceau destiné à figurer dans un prochain disque et dédié évidemment à un usage exclusivement personnel. Très beau morceau : en quelques minutes, un monde se déploie, que j’assimile plutôt à un paysage de montagne, austère et cependant accueillante, froide et fascinante. J’ai trouvé qu’il y avait du classicisme dans cette composition, en ce sens que l’économie maîtrisée des moyens ajoute encore à l’effet émotif.
Mais, outre la qualité musicale de ce que j’ai écouté (pour preuve : j’ai quasiment pré-commandé le disque), j’ai apprécié l’attention portée par ce courriel, en l’occurrence ce cadeau, que j’apprécie à sa juste valeur. Je me rends compte à cette occasion qu’on est loin d’un achat commercial et, même si nous ne nous rencontrons jamais avec Jacques P…, ses disques, et l’écoute que j’en ferai, seront toujours, à partir de maintenant, liés à une personne. C’est autre chose qu’un nom sur une pochette distribuée par de grands réseaux de distribution… même s’ils restent nécessaires.
Il ne me reste plus qu’à attendre la tournée du facteur…
Il y a quelques jours, à la suite d’une recherche sur internet pour recueillir des informations sur le duo « Baïkal », je suis arrivé sur le site de l’un de ses membres, Jacques P… Ayant pu écouter des extraits de ses compositions, j’ai pris contact avec lui pour pouvoir lui passer commande de deux de ses disques. Commande adressée à son lieu d’habitation personnel.
Ce matin, je reçois un courriel qui m’annonce l’envoi des deux disques, envoi auquel se trouve joint un morceau inédit en format mp3. Morceau destiné à figurer dans un prochain disque et dédié évidemment à un usage exclusivement personnel. Très beau morceau : en quelques minutes, un monde se déploie, que j’assimile plutôt à un paysage de montagne, austère et cependant accueillante, froide et fascinante. J’ai trouvé qu’il y avait du classicisme dans cette composition, en ce sens que l’économie maîtrisée des moyens ajoute encore à l’effet émotif.
Mais, outre la qualité musicale de ce que j’ai écouté (pour preuve : j’ai quasiment pré-commandé le disque), j’ai apprécié l’attention portée par ce courriel, en l’occurrence ce cadeau, que j’apprécie à sa juste valeur. Je me rends compte à cette occasion qu’on est loin d’un achat commercial et, même si nous ne nous rencontrons jamais avec Jacques P…, ses disques, et l’écoute que j’en ferai, seront toujours, à partir de maintenant, liés à une personne. C’est autre chose qu’un nom sur une pochette distribuée par de grands réseaux de distribution… même s’ils restent nécessaires.
Il ne me reste plus qu’à attendre la tournée du facteur…
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