samedi 26 mai
Hier matin, approvisionnement de bonne heure à l’hypermarché en prévision de la venue des « petits » pour le week-end. Au retour, alors que nous sommes encombrés de sacs, le facteur me remet une lettre-colis en souriant. Il commence à être habitué. Il sait que ce sont des disques d’accordéon. Lui-même, suivant ses propres paroles, aime beaucoup cet instrument. Je ne suis pas certain que nos goûts nous portent vers le même type d’instrument, mais justement la richesse de l’accordéon est dans son infinie variété. L’important, c’est le plaisir qu’on prend à l’écouter. En tout cas, il me tarde de savoir de quel cd il s’agit, car j’en ai trois en route : l’un de René Sopa, un autre de Jérémy Simon, le dernier enfin de Bruno Maurice.
Il s’agit de l’album «Apparition » de J. Simon et cela me fait vraiment plaisir car, des trois, c’est le seul que je ne connais pas encore.
Vite ! La galette sur son lecteur. Les sacs attendront pour être déchargés. Evidemment, comme chaque fois que le plaisir est immédiat, le disque est destiné à tourner en boucle toute la journée et en particulier au moment du déjeuner. D’emblée, il y a un son… A mon sens tout part de là ; cette première impression ne trompe pas. Les écoutes successives en approfondiront les nuances et les raisons, mais tout se joue sur cette évidence originelle.
Après plusieurs écoutes, sans faire un classement, j’observe que je suis touché prioritairement par « Asturias » d’Albeniz, « Toccata » de Derbenko, « Kalina Krasnaja » de Semjonov, mais aussi par « Oblivion » de Piazzolla et « Les flocons » de J. Simon, lui-même. « Oblivion » me désoriente au début. C’est une bonne chose. C’est l’indice qu’il y avait dans cette œuvre autre chose que ce que j’ai entendu jusqu’à aujourd’hui. D’écoute en écoute, j’entre de mieux en mieux dans cette interprétation et cela est déjà un grand plaisir. « Oblivion » a maintenant des dimensions que je ne soupçonnais pas. Mais il y a plus. L’œuvre qui finalement me surprend le plus, ce sont « Les flocons », c'est-à-dire une composition originale. C’est de bon augure !
Comme je ne suis pas capable de saisir la qualité de l’interprétation au plan technique, j’ai décidé d’essayer de saisir l’originalité de Jérémy Simon, que je perçois intuitivement, en le comparant à d’autres accordéonistes de concert dont des disques sont à portée de ma main, Karin Küstner, Jean-Marc Fabiano, David Farmer, le duo Baïkal, Jean Pacalet, Bruno Maurice et, chemin faisant, quelques autres… Cette méthode me convient en effet car elle oblige à multiplier les écoutes et insensiblement, par le jeu d’un jugement de plus en plus fin du type « ça ressemble à / c’est différent de », j’arrive à sentir quelque chose du musicien que je découvre.
Le temps de rassembler mon matériel et le jeu de va-et-vient est lancé.
Il s’agit de l’album «Apparition » de J. Simon et cela me fait vraiment plaisir car, des trois, c’est le seul que je ne connais pas encore.
Vite ! La galette sur son lecteur. Les sacs attendront pour être déchargés. Evidemment, comme chaque fois que le plaisir est immédiat, le disque est destiné à tourner en boucle toute la journée et en particulier au moment du déjeuner. D’emblée, il y a un son… A mon sens tout part de là ; cette première impression ne trompe pas. Les écoutes successives en approfondiront les nuances et les raisons, mais tout se joue sur cette évidence originelle.
Après plusieurs écoutes, sans faire un classement, j’observe que je suis touché prioritairement par « Asturias » d’Albeniz, « Toccata » de Derbenko, « Kalina Krasnaja » de Semjonov, mais aussi par « Oblivion » de Piazzolla et « Les flocons » de J. Simon, lui-même. « Oblivion » me désoriente au début. C’est une bonne chose. C’est l’indice qu’il y avait dans cette œuvre autre chose que ce que j’ai entendu jusqu’à aujourd’hui. D’écoute en écoute, j’entre de mieux en mieux dans cette interprétation et cela est déjà un grand plaisir. « Oblivion » a maintenant des dimensions que je ne soupçonnais pas. Mais il y a plus. L’œuvre qui finalement me surprend le plus, ce sont « Les flocons », c'est-à-dire une composition originale. C’est de bon augure !
Comme je ne suis pas capable de saisir la qualité de l’interprétation au plan technique, j’ai décidé d’essayer de saisir l’originalité de Jérémy Simon, que je perçois intuitivement, en le comparant à d’autres accordéonistes de concert dont des disques sont à portée de ma main, Karin Küstner, Jean-Marc Fabiano, David Farmer, le duo Baïkal, Jean Pacalet, Bruno Maurice et, chemin faisant, quelques autres… Cette méthode me convient en effet car elle oblige à multiplier les écoutes et insensiblement, par le jeu d’un jugement de plus en plus fin du type « ça ressemble à / c’est différent de », j’arrive à sentir quelque chose du musicien que je découvre.
Le temps de rassembler mon matériel et le jeu de va-et-vient est lancé.
Mais il me reste une dernière chose à faire, c'est de remercier Caroline Philippe de m'avoir fait connaitre ce premier disque de Jérémy Simon. Décidément, depuis qu'elle a pris en charge mon éducation à l'accordéon de concert, je fais de grands progrès... et surtout je découvre avec ravissement des territoires insoupçonnés jusqu'ici.
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