jeudi, juillet 26, 2007

vendredi 27 juillet

22h48, Clarence Penn et Marc Bertaux
22h49, Clarence Penn et Marc Bertaux

22h52, Galliano et H. de Holanda


22h53, Galliano et H. de Holanda



22h56, Galliano, accordina, et Marc Bertaux




22h57, les mêmes

Comme je regardais les photographies que j’avais choisies comme traces du concert de Foix pour essayer d’en fixer les moments les plus intenses dans ma mémoire, une expression me vint à l’esprit : « Tangaria, c’est vraiment une belle mécanique ! ». Que ce soit en quintet, en sextet, en duos ou dans toute autre configuration, on a toujours affaire en effet à un système, un ensemble d’éléments en interactions, qui fonctionne sans défauts. Implacable. Impeccable. Quelque chose comme un mécanisme d’horlogerie très sophistiqué, que rien ne peut perturber. Mais à la réflexion, je me rends compte que cette expression est tout à fait inadéquate. Rien de moins mécanique que Tangaria. C’est plutôt à un système vivant, biologique, qu’il faut penser. Les éléments sont en effet comme les fonctions d’un organisme, dont la complémentarité assure un équilibre fragile, mais constant. Chacune de ces fonctions dispose d’une grande marge de liberté, mais tout cela se combine avec une telle flexibilité que l’ensemble, si j’ose cette image, retombe toujours sur ses pieds… comme un chat.

Clarence Penn et Marc Bertaux, Galliano et Hamilton de Holanda, Galliano à l’accordina et Marc Bertaux… des moments rares. Autres moments rares, dont on voudrait à jamais garder l’émotion, « Indifférence », « Tango pour Claude », « Valse pour Margaux », « Gnossienne », « Laurita », etc… autant de morceaux que je connais bien et pour lesquels je puis porter toute mon attention sur l’interprétation.

Du coup, je me dis qu’il y a eu un dvd et un cd, « Live in Marciac » et je me prends à rêver, pourquoi pas un « Live in Foix », d’autant plus que les images projetées en direct sur l’écran étaient de grande qualité ?