mardi, juillet 24, 2007

lundi 23 juillet


Ce fut un magnifique concert. Soirée d’ouverture du festival de jazz à Foix, en Ariège. Au départ, il était prévu que le concert initial aurait lieu dans la cour d’une école monumentale à 21 heures. Mais le départ du tour de France ayant retardé l’arrivée des techniciens et d’une partie du matériel, puis les menaces de pluie ayant obligé à un repli dans la très belle salle de la maison de la culture, ce concert débuta à 22h15.
Nous connaissions Tangaria, que nous avions vu à Marciac (quartet avec H. de Holanda comme invité), à Perpignan (quartet) et au New Morning (quartet) pour la sortie de « Luz Negra ». Le quartet était composé d’Alexis Cardenas, violon, Rafaël Mejias, percussions, Philippe Aerts, contrebasse et bien sûr Galliano, accordéon. A Foix, nous découvrons un quintet : Galliano, Mejias, Philippe Surel, violon, Marc Bertho (orthographe à vérifier), contrebasse, Clarence Penn, batterie, auquel se joint pour plusieurs titres Hamilton de Holanda.

Je reviendrai dans les jours qui viennent sur les impressions fortes que nous avons éprouvées à Foix, ce 23 juillet, entre 22h10 et 23h45.

Pour l’instant, je garde trace des billets et, à leur verso, des notes que j’ai prises sur le programme, à savoir :
1. « Tango pour Claude »
2. « Laurita »
3. « Chat Pitre »
4. « Indifférence »
5. « Tangaria »
6. « Barbara »
7. intervention de H. de Holanda
8. idem
9. Galliano à l’accordina, puis à l’accordéon, avec Bertho ( ?) à la contrebasse
10. Galliano solo
11. Galliano et Surel, « Valse à Margaux »
12. Gnossienne sans la batterie
13. le quintet au complet avec H. de Holanda
14. idem
15. idem, « New York Tango »
16. rappel
17. pas de 17, car le public comprend que les musiciens sont épuisés…

Ces notes sont de sources diverses : les titres donnés par Galliano lui-même, soit les six premiers, puis ce que nous avons reconnu au cours du concert, Galliano étant préoccupé de citer les musiciens et de jouer, mais oubliant vite de citer les titres interprétés.

Comme diverses occupations occupent mon temps, je n’ai guère le loisir de revenir comme je le souhaiterais sur ce concert, je voudrais cependant noter qu’outre le plaisir d’écouter Galliano et ce quintet / sextet, j’ai été frappé par l’homogénéité de cette formation et par le fait que si elle sonne de manière très différente du quartet originel, elle manifeste un style et une identité qui nous ont séduits. Bertho ( ?) ne fait pas oublier Aerts, mais se montre son égal ; Surel, dans un style beaucoup plus discret et détendu que Cardenas, donne une couleur que j’ai beaucoup appréciée ; la présence de Penn enfin donne de la profondeur et, d’une certaine façon, sublime le jeu de Mejias.

Vraiment un magnifique concert !