mercredi 3 octobre - hossegor, après...
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...Au cours du retour vers Pau, nous évoquons l’album de Richard Galliano, « L’hymne à l’amour ». Françoise et moi, nous convenons que « Mare Nostrum » en a quelque peu brouillé l’écoute. « Mare Nostrum » est tellement limpide et lumineux, tellement construit sur ce que l’on pourrait appeler une ligne claire, que, par opposition, « L’hymne… » nous est apparu sombre, grave, tendu. Du coup, évidemment, l’envie nous vient de l’écouter dès notre retour à la maison.
Le temps d’ouvrir les volets et « L’hymne… » tourne sur le lecteur. Je parcours les deux pages du livret de présentation en français ; les renseignements qui y figurent sont pleins d’intérêt. On y discerne bien, sinon comment fonctionne Richard Galliano, du moins des traits caractéristiques de son parcours et de la manière dont il le construit.
Je retiens quelques uns de ces éléments : d’abord, « depuis toujours » un goût pour le vibraphone découvert, au début de son adolescence, par l’intermédiaire d’un disque d’Art Van Damme Quintet, « Cocktail Capers ». Puis une amitié commune de Richard Galliano et de Gary Burton pour Astor Piazzolla. Ensuite, un fait étonnant et significatif : en 2003, lors d’un concert à Londres du « Piazzolla forever », l’agent de Burton pense le mettre en contact avec Galliano. Peu après, ils décident de monter un projet avec le New York Trio de Galliano. Ce passage, ce glissement, je ne sais comment dire, montre assez combien ce dernier échappe à toute tentative de catégorisation. Le répertoire est largement emprunté à Piazzolla avec des inspirations venues de Bach ou de Marguerite Monnot, élève comme Piazzolla de Nadia Boulanger.
Parlant de ce disque, Richard Galliano évoque Lamartine et Rembrand, notamment le « clair/obscur ». On tient là une des clés de cet album.
Dernière chose : ce disque a été enregistré fin août 2006 à New York ; en septembre était enregistré « Luz Negra » avec Tangaria. Autre fait montrant la vanité de toute tentative pour enfermer Galliano dans des genres ou dans des classes ou dans des catégories préétablies. Son lieu, c’est le passage et son corollaire, le métissage.
Le temps d’ouvrir les volets et « L’hymne… » tourne sur le lecteur. Je parcours les deux pages du livret de présentation en français ; les renseignements qui y figurent sont pleins d’intérêt. On y discerne bien, sinon comment fonctionne Richard Galliano, du moins des traits caractéristiques de son parcours et de la manière dont il le construit.
Je retiens quelques uns de ces éléments : d’abord, « depuis toujours » un goût pour le vibraphone découvert, au début de son adolescence, par l’intermédiaire d’un disque d’Art Van Damme Quintet, « Cocktail Capers ». Puis une amitié commune de Richard Galliano et de Gary Burton pour Astor Piazzolla. Ensuite, un fait étonnant et significatif : en 2003, lors d’un concert à Londres du « Piazzolla forever », l’agent de Burton pense le mettre en contact avec Galliano. Peu après, ils décident de monter un projet avec le New York Trio de Galliano. Ce passage, ce glissement, je ne sais comment dire, montre assez combien ce dernier échappe à toute tentative de catégorisation. Le répertoire est largement emprunté à Piazzolla avec des inspirations venues de Bach ou de Marguerite Monnot, élève comme Piazzolla de Nadia Boulanger.
Parlant de ce disque, Richard Galliano évoque Lamartine et Rembrand, notamment le « clair/obscur ». On tient là une des clés de cet album.
Dernière chose : ce disque a été enregistré fin août 2006 à New York ; en septembre était enregistré « Luz Negra » avec Tangaria. Autre fait montrant la vanité de toute tentative pour enfermer Galliano dans des genres ou dans des classes ou dans des catégories préétablies. Son lieu, c’est le passage et son corollaire, le métissage.
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