lundi, septembre 24, 2007

lundi 24 septembre - les mousquetaires daqui




J’avais mijoté dans ma tête le projet de trier, de classer et de commenter quelques unes des photographies que nous avions prises au concert « Daqui » de Gironde-sur-Dropt. Le projet demeure mais sa réalisation est un peu différée car Nadja et Sébastien ont besoin, pour raisons professionnelles, que nous allions jouer les rôles de Papou et Mamou à Toulouse auprès de Charlotte et Camille.

Pour l’instant, je me contente donc de ces trois photographies : l’affichette annonçant le concert, Noël Bordessoulles et son sextet improvisé d’accordéons, enfin les mousquetaires Daqui saluant à l’issue du concert.

Dès que je pourrai mener à bien mon projet, je mettrai en forme deux séries de photographies, que je qualifie volontiers de phototraces ou de photonotes. Il s’agit bien en effet de garder traces par la photographie de moments intenses mais fugitifs, fugaces, éphémères, comme on aurait pu le faire avec des croquis ou des mots tracés sur un carnet :

- des photonotes dans l’ordre chronologique du concert et de son environnement : l’hôtel des trois cèdres, le film sur Noël Bordessoulles et la surprise qui l’accompagnait, les moments du concert, le retour par Bordeaux…
- des photonotes correspondant à des portraits des quatre accordéonistes, photographies destinées à fixer une attitude, un comportement, une posture caractéristique comme une signature. Photographies dont on se dit en les voyant : « Ah ! oui, c’est ça, c’est bien lui !». Photographies phénoménologiques si j’ose dire. Par exemple : Amestoy de profil, tourné vers le milieu de la scène, vers ses collègues, les yeux clos, caché derrière son Accordiola ; Lacaille, la casquette sur la tête, face au public, éclatant, lui et son Cavagnolo en mille couleurs ; Macias, sombre, tourmenté, caché derrière ses micros, en train de mettre au monde son style propre ; De Ezcurra, l’air juvénile et déterminé, tellement imprégné de culture classique qu’il peut tout se permettre et s’adapter sans hésitations aux propositions des trois autres. C’est pourquoi j’ai pensé aux trois mousquetaires…