dimanche 11 novembre - harmonia mundi tarbes
Hier, 13h30. Nous avons fini de déjeuner. Le lave-vaisselle commence son travail. Le lave-linge a presque terminé le sien. Il fait beau, mais plutôt frais. Les retransmissions de la coupe d’Europe des clubs de rugby (la « H coupe » comme on dit en France ; en clair la coupe Heineken (c’est bon pour les troisièmes mi-temps des supporters)), les retransmissions donc ne commencent qu’à 16h30. Nous avons le temps de faire un aller-retour jusqu’à Tarbes où Bruno G. nous a prévenus qu’il avait reçu les coffrets du cinquantième anniversaire d’Harmonia Mundi.
La route -nous avons préféré prendre l’ancienne nationale- est magnifique. Sur notre droite, plein sud, la chaine des Pyrénées comme une délicate aquarelle ; plein sud-ouest, le pic du midi de Bigorre qui éclabousse le ciel de sa blancheur, d’autant plus que son pied est dans une brume qui donne l’impression que sa masse énorme flotte.
Bruno G. a reçu plus de cent coffrets. Il y en a partout ! Comme d’habitude, nous discutons de tout et de rien : des difficultés du petit commerce face aux hypermarchés (il n’arrive pas à comprendre avec quelles marges par exemple travaille le Leclerc d’Ibos) ; du fait que lui-même s’approvisionne en dvds en grande surface en recherchant le plus bas prix ; de sa passion pour la montagne et de son genou qui a un peu cédé sous les efforts d’escalade ; de corridas et des retransmissions commentées autrefois par Pierre Albaladejo ; de rugby et d’un mémorable concert où des joueurs de rugby mimaient des phases de match inspirés par une formation de jazz qui improvisait ; de bien d’autres choses encore…
Pendant que nous parlons, nous entendons Barbara chanter. Depuis plusieurs jours en effet, il passe sans discontinuer les quatre disques d’un album de Barbara, dont il ne peut se détacher. Nous n’hésitons pas longtemps…
Avant de repartir de la boutique avec le coffret du cinquantième anniversaire Harmonia Mundi et le coffret de Barbara, évidemment je ne peux résister à la curiosité de voir si par hasard… quelque nouveauté… Et en effet, je tombe sur une couverture pleine de charme : violoncelle, violons et accordéons Bugari… tout cela dans des couleurs chaudes, le violoncelle au premier plan, et derrière le Bugari, noir, argent et nacre.
Retour à Pau dans les temps… Une vraie indigestion de retransmissions : Toulouse, le Stade Français, Biarritz, Bourgoin, plus du foot anglais, plus Le Mans – Saint Etienne…
Bien entendu, hormis le disque de piano, cordes et accordéon, que nous écoutons pendant le trajet du retour vers Pau, nous n’avons pas eu le temps de savourer comme il faut les disques des coffrets. En parcourant le livret de Barbara, je note à plusieurs reprises, pour les enregistrements, disons des années 60-65, qu’elle est accompagnée par Pierre Nicolas à la contrebasse et Joss Baselli à l’accordéon.
- « Le coffret du Cinquantième Anniversaire » (30 cds), 2007, Harmonia Mundi. Cinquante chef-d’œuvre en version intégrale dit le fascicule de présentation. Livret français-anglais de 148 pages. Le sérieux et l’excellence Harmonia Mundi.
- « Barbara. Le temps du lilas », 4 cds + livret 64 pages, 2007, Le Chant du Monde, 2007, INA. Les greniers de la mémoire, INA, France Musique, Harmonia Mundi.
- « Astor Piazzolla, Tiempo del Angel, Astoria », 2006 Astoria.
Le groupe Astoria est composé d’un violon solo, d’un violon, d’un alto, d’un violoncelle, d’une contrebasse, d’un piano et d’un accordéon. En première écoute, nous avons beaucoup apprécié les arrangements et les interprétations de cette formation. Un mot nous vient à l’esprit : lumineux. Le son du Bugari est très spécifique et du coup c’est tout autre chose que ce que l’on entend avec un ou des bandonéons. A notre goût, la tentative est réussie.
La présentation des membres d’Astoria m’a intéressé et amusé. On lit en effet Isabelle Chardon, violon solo, titulaire d’un diplôme supérieur…Dirk Van de Moortel, violon, violoniste à l’orchestre national de Belgique, et ainsi de suite pour les autres… avec ceci pour Christophe Delporte, accordéon, lauréat de plusieurs concours… « il accompagne sur scène, à travers toute la francophonie, des artistes de renom tels qu’Annie Cordy, Jean-Marc Thibault ou Henri Dès ; il vient également d’enregistrer le dernier album de Renaud ». Je ne saurais dire pourquoi mais une partie de ces références m’a surpris et fait rire… Annie Cordy, Piazzolla et des solistes de l’orchestre national de Belgique… la rencontre peut paraître improbable.
La route -nous avons préféré prendre l’ancienne nationale- est magnifique. Sur notre droite, plein sud, la chaine des Pyrénées comme une délicate aquarelle ; plein sud-ouest, le pic du midi de Bigorre qui éclabousse le ciel de sa blancheur, d’autant plus que son pied est dans une brume qui donne l’impression que sa masse énorme flotte.
Bruno G. a reçu plus de cent coffrets. Il y en a partout ! Comme d’habitude, nous discutons de tout et de rien : des difficultés du petit commerce face aux hypermarchés (il n’arrive pas à comprendre avec quelles marges par exemple travaille le Leclerc d’Ibos) ; du fait que lui-même s’approvisionne en dvds en grande surface en recherchant le plus bas prix ; de sa passion pour la montagne et de son genou qui a un peu cédé sous les efforts d’escalade ; de corridas et des retransmissions commentées autrefois par Pierre Albaladejo ; de rugby et d’un mémorable concert où des joueurs de rugby mimaient des phases de match inspirés par une formation de jazz qui improvisait ; de bien d’autres choses encore…
Pendant que nous parlons, nous entendons Barbara chanter. Depuis plusieurs jours en effet, il passe sans discontinuer les quatre disques d’un album de Barbara, dont il ne peut se détacher. Nous n’hésitons pas longtemps…
Avant de repartir de la boutique avec le coffret du cinquantième anniversaire Harmonia Mundi et le coffret de Barbara, évidemment je ne peux résister à la curiosité de voir si par hasard… quelque nouveauté… Et en effet, je tombe sur une couverture pleine de charme : violoncelle, violons et accordéons Bugari… tout cela dans des couleurs chaudes, le violoncelle au premier plan, et derrière le Bugari, noir, argent et nacre.
Retour à Pau dans les temps… Une vraie indigestion de retransmissions : Toulouse, le Stade Français, Biarritz, Bourgoin, plus du foot anglais, plus Le Mans – Saint Etienne…
Bien entendu, hormis le disque de piano, cordes et accordéon, que nous écoutons pendant le trajet du retour vers Pau, nous n’avons pas eu le temps de savourer comme il faut les disques des coffrets. En parcourant le livret de Barbara, je note à plusieurs reprises, pour les enregistrements, disons des années 60-65, qu’elle est accompagnée par Pierre Nicolas à la contrebasse et Joss Baselli à l’accordéon.
- « Le coffret du Cinquantième Anniversaire » (30 cds), 2007, Harmonia Mundi. Cinquante chef-d’œuvre en version intégrale dit le fascicule de présentation. Livret français-anglais de 148 pages. Le sérieux et l’excellence Harmonia Mundi.
- « Barbara. Le temps du lilas », 4 cds + livret 64 pages, 2007, Le Chant du Monde, 2007, INA. Les greniers de la mémoire, INA, France Musique, Harmonia Mundi.
- « Astor Piazzolla, Tiempo del Angel, Astoria », 2006 Astoria.
Le groupe Astoria est composé d’un violon solo, d’un violon, d’un alto, d’un violoncelle, d’une contrebasse, d’un piano et d’un accordéon. En première écoute, nous avons beaucoup apprécié les arrangements et les interprétations de cette formation. Un mot nous vient à l’esprit : lumineux. Le son du Bugari est très spécifique et du coup c’est tout autre chose que ce que l’on entend avec un ou des bandonéons. A notre goût, la tentative est réussie.
La présentation des membres d’Astoria m’a intéressé et amusé. On lit en effet Isabelle Chardon, violon solo, titulaire d’un diplôme supérieur…Dirk Van de Moortel, violon, violoniste à l’orchestre national de Belgique, et ainsi de suite pour les autres… avec ceci pour Christophe Delporte, accordéon, lauréat de plusieurs concours… « il accompagne sur scène, à travers toute la francophonie, des artistes de renom tels qu’Annie Cordy, Jean-Marc Thibault ou Henri Dès ; il vient également d’enregistrer le dernier album de Renaud ». Je ne saurais dire pourquoi mais une partie de ces références m’a surpris et fait rire… Annie Cordy, Piazzolla et des solistes de l’orchestre national de Belgique… la rencontre peut paraître improbable.
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