mercredi, novembre 07, 2007

mardi 6 novembre - galliano / burton quartet / tangaria


Quelques repères chronologiques :

- lundi 10h00. Dans la boite à lettres, un disque envoyé par Alapage : « Scenes From A Mirage », Guy Klucevsek, 1987 Review Records, 1992 Review Records
- lundi, 14h00, départ de Pau. Direction Bordeaux, 190 kilomètres. Il faut vraiment une raison impérieuse pour nous décider à « monter » à Bordeaux tant la route est indigne de la région et de ce fait dangereuse. Cet axe Bordeaux – Pau, c’est la honte de plusieurs générations d’élus locaux porteurs d’intérêts minables. Les voitures, les camions et les caravanes s’y côtoient au mépris de toute sécurité.
- lundi, 17h00. Entrée dans Bordeaux. Notre hôtel se trouve à Bordeaux-Lac. Nous l’avons choisi pour sa proximité du Casino Barrière où se donne à 20h30 un concert « Galliano / Burton / Tangaria ».
- lundi, 18h00. Après avoir tâtonné et re-tâtonné longtemps sur les quais et autour du centre hôtelier de Bordeaux-Lac dans une circulation quasi immobile et une grande variété de vapeurs d’essences, nous arrivons à l’hôtel. Nous nous réjouissons d’habiter Pau… Nous sommes contents aussi de vérifier que le trajet entre l’hôtel et le casino se fait à pieds sans difficultés.
- lundi, 19h30. Nous dinons rapidement au restaurant du casino, face à la salle de spectacle. Le lieu est agréable, le service efficace. Près du buffet, nous saluons Gary Burton qui partage sa table avec Clarence Penn où ils seront bientôt rejoints par Philippe Aerts.
- lundi 20h30. L’organisateur du 7ème Bordeaux Jazz Festival informe les spectateurs sur l’économie du concert : deux parties d’une heure chacune avec une pause de vingt minutes. Première partie : Richard Galliano / Gary Burton Quartet. Deuxième partie : « Tangaria ».
- lundi 20h35 – 21h35 : concert fondé essentiellement sur les morceaux de « L’hymne à l’amour ». Précision, retenue, une musique écrite : présence des partitions. Solos de Galliano, puis de Burton. Piazzolla. Une musique « contrôlée ».
- lundi 22h00 – 23h00 : « Tangaria Quartet » (Galliano, A. Cardenas, violon, R. Meijias, percussions, Ph. Aerts, contrebasse). Une autre face de Galliano. On retrouve "Luz Negra", mais pas "Ruby, My Dear". Exubérance, énergie, créativité. Un signe : alors que Richard Galliano s’assied sur un tabouret lors de la première partie, il reste debout durant tout « Tangaria ». Les quatre membres du quartet sont dans une forme exceptionnelle. Alexis Cardenas nous parait moins virtuose, mais plus profond. Et quand il laisse son violon se reposer pour chanter « Historia de un Amor », sans blague, Galliano a la larme à l’œil. Authentique.
- lundi, 23h00 – 23h30… sur le chemin du retour à l’hôtel, dans une zone mi-hôtelière, mi-industrielle, on a plein d’impressions à partager.

- mardi, 9h30. Buffet petit déjeuner.
- mardi, 10h30 – 12h45… On gare la voiture sur les quais, au hangar 14, et l’on se paie, comme de vrais touristes, un parcours complet en tramway : lignes A, B et C.
- mardi, 13h00. Déjeuner sur les quais au « Txitsus ». Un plat du jour superbe : pot au feu, simple mais délicieux.
- mardi, 14h00 – 15h30… Un petit tour au CAPC, musée d’art contemporain de Bordeaux. Le musée est en cours d’installation d’une exposition à venir. Nous parcourons les lieux, que nous connaissons depuis des décennies, avec toujours la même admiration. Il s’agit en effet des entrepôts Lainé. Rien qu’à les parcourir, on comprend quelle a pu être la richesse de Bordeaux au XVIIIe, et quelles sont les fortunes qui se sont constituées à partir du négoce des vins et des denrées coloniales. Le Bordeaux du XVIIIe me permet de comprendre ce que signifie l’expression « patrimoine mondial ». Petit tour ensuite dans la zone des bassins à flots, face à la base sous-marine, construite pour l’éternité semble-t-il, par les allemands lors de la guerre de 39-45. Des pavés, des squats, des silos d’huileries, du matériel de marine, des bateaux qui rouillent et des immeubles qui attendent que des promoteurs viennent les réveiller. Hangar G2, Bassin à flots n° 1, Quai Armand-Lalande, des ateliers de designers et le Frac-collection Aquitaine. Deux expositions : Stéphane Dafflon, « Statik Dancin’ » et Florence Doléac, « Floating Minds ».
- 16h00, entrée sur l’autoroute Bordeaux – Toulouse. Sortie à Langon et à nouveau la route, chargée de camions, indigne de la région. Arrêt à Captieux pour déguster un chocolat très chaud. La carte du restaurant propose des palombes, du lièvre, des cailles… je pense qu’il doit bien y avoir aussi quelques ortolans pour les initiés, mais comme je sais que c’est interdit de consommation, j’écarte vite cette idée de ma tête.
- 19h00. Dans la boite à lettres, il y a la facture du service municipal des eaux. On grignote un peu en parcourant en diagonale l’album de Klucevsek, puis en reprenant au gré de notre humeur « L’hymne à l’amour », « Luz Negra » et « Ruby, My Dear », en particulier « Historia de un Amor », « Gnossienne n°1 » et « Teulada ». Puis, pour finir, « Spleen » dans la version du New York Trio.

1 Comments:

Blogger Thierry said...

J'ai assisté au même concert à la la Salle Pleyel le 22 octobre. La première partie avec Gary Burton était sous contrôle et convenait parfaitement au lieu, classique et froid.Après l'enctracte c'est un quartet plein de vitalité et fougue qui a su insufler dans la salle un souffle de vie. Alexis Gardena sait non seulement faire vibrer les cordes de son violon mais aussi les sienne : moment unique.

5:10 PM  

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