dimanche 4 novembre - fleurs noires
Seul à la maison, fidèle à mes habitudes, j’écoute pour la quatrième fois de suite « Fleurs noires ». Il est bientôt 13 heures. Je suis toujours en pyjama. Je dois encore ranger les restes du petit déjeuner : tartines de pain grillé, beurre, confiture et deux théières de thé brûlant.
D’écoute en écoute, je trouve chaque fois plus de profondeur et de densité à cet album. J’ai plaisir à m’immerger dans la succession des morceaux. Je laisse venir à la surface quelques mots, que je ne cherche pas à agencer pour en faire des phrases. Plus tard peut-être…
Pour l’instant donc, je note Gustavo Beytelmann, qui a donné un texte d’introduction chaleureux ; l’esprit de Piazzolla, le provocateur et le perfectionniste ; la voix de la chanteuse, sa manière inoubliable de prononcer « Buenos Aires » ; le son de l’orchestre, non pas une belle mécanique, mais un système organique vivant ; sa puissance, qui met à mal les stéréotypes sur la féminité ; la présence du piano, mais aussi les violons, et encore les bandonéons, et le violoncelle, et la contrebasse… tous les instruments, quoi : présence singulière et fusion ; continuité et ruptures ; quelque chose du comportement des chats : patte de velours en cet instant, toutes griffes dehors l’instant d’après. Ne pas se fier au chat qui dort, car il ne fait que semblant. C’est sa forme d’humour. Une autre notion me vient à l’esprit : l’homogénéité de l’ensemble, homogénéité qui permet d’exprimer toutes les audaces et toutes les subtilités du tango.
A suivre…
L’écoute de cet album est un tel plaisir que je n’ai guère envie de retenir quelque critique que ce soit ; j’ai regretté cependant que le petit livret de présentation ne soit pas plus développé. Par exemple, où interviennent les invitées ? Mais surtout, j’ai regretté la présentation typographique : italiques noires sur fond rouge. Difficile à déchiffrer. On trouve mieux pour faciliter la lisibilité. Ou alors, il fallait pousser le concept, comme on dit, jusqu’au bout et rédiger le recto lettres noires sur fond noir et le verso lettres rouges sur fond rouge, ce qui aurait été clairement illisible. J’aurais bien aimé aussi voir une photographie de l’orchestre dans sa totalité, pour le plaisir de me le représenter. En revanche, la couverture est très belle et elle propose une image très significative de ce superbe orchestre féminin.
D’écoute en écoute, je trouve chaque fois plus de profondeur et de densité à cet album. J’ai plaisir à m’immerger dans la succession des morceaux. Je laisse venir à la surface quelques mots, que je ne cherche pas à agencer pour en faire des phrases. Plus tard peut-être…
Pour l’instant donc, je note Gustavo Beytelmann, qui a donné un texte d’introduction chaleureux ; l’esprit de Piazzolla, le provocateur et le perfectionniste ; la voix de la chanteuse, sa manière inoubliable de prononcer « Buenos Aires » ; le son de l’orchestre, non pas une belle mécanique, mais un système organique vivant ; sa puissance, qui met à mal les stéréotypes sur la féminité ; la présence du piano, mais aussi les violons, et encore les bandonéons, et le violoncelle, et la contrebasse… tous les instruments, quoi : présence singulière et fusion ; continuité et ruptures ; quelque chose du comportement des chats : patte de velours en cet instant, toutes griffes dehors l’instant d’après. Ne pas se fier au chat qui dort, car il ne fait que semblant. C’est sa forme d’humour. Une autre notion me vient à l’esprit : l’homogénéité de l’ensemble, homogénéité qui permet d’exprimer toutes les audaces et toutes les subtilités du tango.
A suivre…
L’écoute de cet album est un tel plaisir que je n’ai guère envie de retenir quelque critique que ce soit ; j’ai regretté cependant que le petit livret de présentation ne soit pas plus développé. Par exemple, où interviennent les invitées ? Mais surtout, j’ai regretté la présentation typographique : italiques noires sur fond rouge. Difficile à déchiffrer. On trouve mieux pour faciliter la lisibilité. Ou alors, il fallait pousser le concept, comme on dit, jusqu’au bout et rédiger le recto lettres noires sur fond noir et le verso lettres rouges sur fond rouge, ce qui aurait été clairement illisible. J’aurais bien aimé aussi voir une photographie de l’orchestre dans sa totalité, pour le plaisir de me le représenter. En revanche, la couverture est très belle et elle propose une image très significative de ce superbe orchestre féminin.
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