dimanche 25 novembre
Je notais il y a quelques jours mon goût pour le jeu de Klucevsek en général et en particulier pour l’album « Manhattan Cascade » qui est le dernier disque de lui que j’ai eu l’occasion d’écouter. Ce disque n’est pas récent puisqu’il date de 1992. J’écrivais ceci : « Manhattan Cascade » est un album d’une richesse extraordinaire et à proprement parler étonnante. Klucevsek, c’est la virtuosité technique au service d’une culture si profonde qu’elle est capable de se présenter sous les apparences de l’humour, de l’ironie et en quelque sorte du sourire en coin. J’y reviendrai, car plusieurs morceaux méritent le détour. Je pense par exemple à « Road Runner » de John Zorn ou à « Samba D Hiccup » de Klucevsek lui-même. Ou encore, du même, à « An Art of Gathering Pipers ». En écoutant « Road Runner » de Zorn ou « Ping Pong Polka » de Christian Marclay, on pense immédiatement au Motion Trio, en particulier à « Game Over ». Même présence tonitruante de l’esprit cartoon ou playstation dans toutes ces œuvres.
Mais, dans ma première approche de « Manhattan Cascade », j’avais volontairement « sauté » le titre 6, « Manhattan Cascade », qui donne son titre à l’album, et qui donc devrait en être emblématique. « Manhattan Cascade » est une composition de 1986 de Lois V Vierk. Je l’avais « sauté » parce que sa durée est de vingt minutes et que je voulais avoir la certitude de disposer de ce temps sans risque d’interruption pour l’écouter. Comment dire ? Je l’ai écouté en effet et j’ai dû constater que je devais faire un effort considérable pour aller au bout tant j’en ai éprouvé d’ennui. Alain, le philosophe, écrivait : « Qui ne sait s’ennuyer ne sait rien ». Je puis dire qu’en vingt minutes d’un ennui sans failles j’ai dû faire de grands progrès dans l’ordre du savoir. A la fin, une idée m’obsédait, je pensais à la fatigue que Klucevsek avait dû éprouver en jouant un tel morceau tant il me semblait qu’il devait exiger d’efforts. Quelque chose a dû m’échapper… mais quoi ? Très bientôt, mais pas tout de suite, je me propose d’écouter à nouveau ce morceau.
Quand je fais part de mon impression à Françoise, elle me dit : "Je ne suis pas étonnée, car - je ne sais pourquoi - Klucevsek me met mal à l'aise...".
Mais, dans ma première approche de « Manhattan Cascade », j’avais volontairement « sauté » le titre 6, « Manhattan Cascade », qui donne son titre à l’album, et qui donc devrait en être emblématique. « Manhattan Cascade » est une composition de 1986 de Lois V Vierk. Je l’avais « sauté » parce que sa durée est de vingt minutes et que je voulais avoir la certitude de disposer de ce temps sans risque d’interruption pour l’écouter. Comment dire ? Je l’ai écouté en effet et j’ai dû constater que je devais faire un effort considérable pour aller au bout tant j’en ai éprouvé d’ennui. Alain, le philosophe, écrivait : « Qui ne sait s’ennuyer ne sait rien ». Je puis dire qu’en vingt minutes d’un ennui sans failles j’ai dû faire de grands progrès dans l’ordre du savoir. A la fin, une idée m’obsédait, je pensais à la fatigue que Klucevsek avait dû éprouver en jouant un tel morceau tant il me semblait qu’il devait exiger d’efforts. Quelque chose a dû m’échapper… mais quoi ? Très bientôt, mais pas tout de suite, je me propose d’écouter à nouveau ce morceau.
Quand je fais part de mon impression à Françoise, elle me dit : "Je ne suis pas étonnée, car - je ne sais pourquoi - Klucevsek me met mal à l'aise...".
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