mardi, décembre 18, 2007

mercredi 19 décembre - notes en vrac

Tellement de choses à noter ! Pour l'instant, je me contente d'en garder traces. J'y reviendrai plus en détail au cours des jours à venir. Et d'abord, noter que, lundi, j'ai téléchargé un album de Luis di Matteo parmi ceux de ce compositeur que propose Virgin : "Un dia de mi vida". Bandonéon solo.
Lundi encore, en me rendant à l'espace culturel de l'hypermarché où j'ai deux disques en commande, je m'arrête quelques instants devant le mur du bloc H.L.M. dont je suis l'histoire depuis qu'il avait été défiguré par un feu de poubelles. Débarrassé de son échafaudage, il est beau comme un sou neuf. Mais où est passé cet échafaudage ?

Je reste un peu pensif devant le pied du mur qui n'a pas encore été restauré. J'en profite, narcissisme oblige, pour tirer mon autoportrait.

A l'espace culturel, le responsable est content de pouvoir me remettre le cd de Daniel Mille, "Sur les quais", mais désolé de m'apprendre que "Figuri Express" de Roberto de Brasov est noté "absent du colis". Un coup d'oeil sur son ordinateur. Quand il découvre que le disque fait partie de la maison "Nocturne", il a ce commentaire :"Si vous connaissez un peu cet artiste, dites lui de changer au plus vite de maison ; c'est ce qui pourra lui arriver de mieux". Je note et, dès mon retour, j'envoie un courriel à Roberto de Brasov pour essayer d'obtenir son album directement par lui.

Mardi. Aller-retour entre Pau et Hossegor. Rendez-vous avec l'architecte en fin de matinée. La villa avance... pas assez vite à mon gré, mais bon... Il fait très froid : 9°, pour les gens d'Hossegor, c'est quasi sibérien. Après déjeuner, un petit détour par la plage. Le soleil essaie de faire son trou entre les nuages. Le vent vient de la terre, de l'est, et se perd à l'horizon. Au-delà du phare de Capbreton, on aperçoit la masse sombre de la côte espagnole. Cela nous donne l'envie de rentrer par Bayonne.

Les bords de l'Adour à hauteur du Petit Bayonne sont presque déserts, mais toujours aussi attachants.

Au pied de la citadelle, il y a un magasin culturel basque, "Elkar". Nous ne manquons jamais d'y faire une petite exploration. Je crois savoir que "Elkar" a l'ambition d'être en quelque sorte l'équivalent de la Fnac et cette ambition, quant à la qualité, n'est en rien excessive. Les vendeurs y sont d'excellent conseil et, en ce qui concerne l'accordéon basque, c'est la caverne d'Ali-Baba.
Nous écoutons donc et nous achetons sans autre forme de procès un cd qui nous parait tout à fait caractéristique du style basque :
- "Korrontzi"
Comme nous nous dirigeons vers le rayon des accordéons basques pour faire un autre choix, notre regard est attiré, en passant devant le rayon du jazz, par un disque ECM :
- "In cerca di cibo", Gianlugi Trovesi & Gianni Coscia.
Difficile de résister. Et d'ailleurs pourquoi résister ? Finalement, nous repartons sans avoir bu le café que nous voulions prendre dans l'un des petits cafés des rues rectilignes, colorées et étroites de cette rive droite du Petit Bayonne. Il nous tarde de rentrer à Pau en écoutant nos deux dernières trouvailles.
En consultant mes courriels, je trouve la lettre d'information de Pzazz Promotion annonçant le premier concert de "Accordion Project" ce mercredi 19, dans le cadre de la péniche "La balle au bond", Paris 5ème. Trop tard hélas ; trop loin aussi. Je note dans cette lettre deux liens qui valent la peine d'être explorés... Au bout on trouve des extraits fort significatifs et une animation très réussie.

http://www.encoremerci.com/newsletter/pages_album/em5247.htm
http://www.encoremerci.com/newsletter/flash/flash_em5247.htm

Bien sûr, il faudra reprendre tout cela en détail, à tête reposée.
Post-scriptum : Merci, Guillaume, pour ton commentaire à propos d'Art Van Damme. Je profite de l'occasion pour te signaler que j'ai vu son album sur "Alapage" à un prix inférieur d'une dizaine d'euros à celui que j'avais payé chez "Leclerc"... Mais, il était là, comme pour m'attendre, dès lors comment résister ? Et d'ailleurs, comme je le notais ci-dessus, pourquoi résister ? Merci encore pour ton commentaire que je partage.