samedi, février 23, 2008

lundi 25 février - pau, lourdes via nay, tarbes (2)

De Nay à Lourdes, toujours "Figuri Express". A vrai dire, les accents de cet album me paraissent plus païens que religieux, encore que le paganisme soit traversé en tous sens par de forts sentiments frappés au sceau de la religiosité. En tout cas, nous sommes contents d'avoir tout notre temps pour déambuler dans la cité mariale. A peine quelques passants, mi-touristes, mi-pélerins. Nous notons, grâce à un panneau indicateur, la direction du paradis. Pas aussi inaccessible que j'aurais cru. Je m'en souviendrai.



Quelques boutiques sont ouvertes : vierges Marie en forme de gourdes et bidons d'eau de Lourdes.

Le "Palais du Rosaire", supermarché des objets de piété, est-il ouvert ou fermé ? En tout cas, sa porte, en forme de croix, nous ravit.


Sur le même trottoir, "Au berceau de Bernadette" brille de mille lumières. Mais on voit bien qu'il n'y a personne dans les rues, nous qui cherchons non des objets pieux, mais un thé pour Françoise et un chocolat pour moi. Difficile, car la plupart des bistrots sont fermézs. Quant à un bistrot des accordéons, il faudrait croire au miracle...



Voilà bien la preuve : les rues sont vides, vides, vides...





Tout de même, nous voilà attablés devant notre thé et notre chocolat. Le serveur range ses verres et passe une serpillère sur le sol. Serait-ce, à cinq heures de l'après-midi, l'heure de la fermeture ?



Comment, alors que nous sommes seuls dans ce bistrot, derniers et peut-être premiers clients de la journée, comment résister au plaisir de se tirer l'auto-portrait dans le reflet des glaces ?