samedi 16 février - jazz corner (4)
10 heures. Le facteur sonne une fois. "Un petit autographe ! Ce sont vos disques". Une signature, une poignée de main, deux réflexions sur le temps - très beau en plaine, mais trop beau en montagne-, quelques mots sur les projets de week-end. "Au revoir", "Au revoir"...
Une fois de plus "Paris Jazz Corner" fonctionne comme une horloge bien réglée. J'apprécie au plus au point la fiabilité de cette boutique. Je regrette d'autant plus de voir, de visite en visite et de commande en commande, que le nombre des cds d'accordéon offerts n'augmentant pas, mes possibilités d'achat se réduisent.
Le moment où je suis sur le point d'ouvrir le paquet est toujours plein d'envie et de plaisir, c'est pourquoi, avant de manier le couteau, un Laguiole bien sûr, pour couper les bandes d'emballage, je le regarde un instant... et je rêve un peu.
La facture est bien là, complète... ce qui différencie les envois de "Paris Jazz Corner" d'un certain nombre d'autres sites de vente sur internet. Passons !
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Le moment où je suis sur le point d'ouvrir le paquet est toujours plein d'envie et de plaisir, c'est pourquoi, avant de manier le couteau, un Laguiole bien sûr, pour couper les bandes d'emballage, je le regarde un instant... et je rêve un peu.
La facture est bien là, complète... ce qui différencie les envois de "Paris Jazz Corner" d'un certain nombre d'autres sites de vente sur internet. Passons !
- "Swinguette", Marx Leseyeux Quartet, 2005
- "Bouts de souffles", Andy Emler & Pascal Contet, 2003.
Je trouve le titre du cd de Marc Leseyeux plutôt rigolo et je me demande un peu ce qu'il va nous proposer.
Je me fais une idée un peu plus précise du disque de Pascal Contet et j'attends de vérifier mes attentes en l'écoutant. Je n'ai pas photographié la quatrième de couverture, mais aux pieds de Pascal Contet on voit bien Polo, placide et revêche à la fois.
L'écoute de "Swinguette" est une heureuse surprise. L'album nous accompagne tout au long du déjeuner. Comment le définir après une première écoute ? Une alternance de jazz et de new-musette, parfois des interférences entre les deux... Des phrases et un phrasé qui font penser à Richard Galliano et puis, en titre 9, une perle, "Tango sur Seine". Nous pensons à "Blues sur Seine" de Galliano. Et puis d'autres clins d'oeil : "La capricieuse", "Blues du printemps", "Ballade pour Bill"... Un disque très agréable et bien plus que cela encore. Du coup, nous explorons internet où nous voyons que Marc Leseyeux se produira à Toulouse le 30 avril. Pourquoi pas aller l'écouter ce soir-là avant de rejoindre Trentels et son festival le lendemain ?
Quant au disque de Pascal Contet, je le trouve difficile pour moi, comme tout ce qu'il propose. J'ai du mal, mais je suis décidé à m'accrocher. Je ne suis pas touché immédiatement par le son de son accordéon et je perçois son jeu comme très conceptuel. Je le perçois en effet comme la traduction d'idées, de concepts, de desseins intellectuels, mais les sensations sont absentes. En fait, le titre "Bouts de souffles" me parait parfaitement choisi : il connote pour moi une respiration haletante, fragmentée, pénible, quelque chose comme l'expérience de l'asthmatique. Il y a pour moi du malaise dans cette écoute, mais je suis bien décidé à m'obstiner. Je crois en effet qu'aucun apprentissage n'est impossible.
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