mercredi, février 06, 2008

vendredi 8 février - drängkammarorgel

Comme j’avais un peu de temps pour me promener, j’ai choisi de m’engager sur la piste du « drängkammarorgel ». Ce nom sent bon la Suède ; il m’évoque ce pays et ses habitants à travers des images d’Epinal qui me viennent à l’esprit : de grands hommes blonds, taillés comme des bucherons, jouent sur des accordéons énormes – noirs et chromés – des danses rurales dans de grandes salles enfumées. Les cadavres de bières et de bouteilles d’alcools divers occupent tout l’espace d’immenses tables de bois brut. Dehors, il fait très froid. Dedans il fait très chaud. La neige éclaire d’une lueur blafarde un paysage de bouleaux dénudés. Le vent souffle en rafales, mais le son des accordéons et le fracas des pas des danseurs sont si puissants qu’on ne l’entend pas.

Ma quête sur « Google » ne me rapporte que peu d’informations. Je vérifie tout de suite l’origine suédoise de ce nom de l’accordéon. Mais le nombre des sites répertoriés ne dépasse pas les deux pages. Vers la fin de la liste, enfin, un site intéressant :

http://www.accordionpage.com/dragspel.html

Deux pages sont particulièrement intéressantes : « Dragspelsgalleri », plein de photographies…

http://www.accordionpage.com/dragspel.html#Gallery

… et « Mina egna kompositioner för dragspel », où l’on peut écouter plusieurs extraits, dont l’ensemble forme comme une sorte d’œuvre composite, ce que j’appellerais volontiers « la mosaïque du drängkammarorgel » :

http://www.accordionpage.com/s_mytunes.html

Au total, peu de choses comparées à la richesse et à la variété des informations induites par certains autres termes, mais c’est déjà suffisant pour rêver…