mercredi, février 13, 2008

jeudi 14 février - matinier sur la route d'hossegor

Mercredi, à 15h30, réunion de chantier à Hossegor. Pour faire la route, nous choisissons trois disques où nous pourrons écouter Jean-Louis Matinier :



- "Le pas du chat noir". ECM 2002. Anouar Brahem, oud, François Couturier, piano et Jean-Louis Matinier, accordéon.

-"Confluences". ENJA 2003. Jean-Louis Matinier, accordion, Bobby Rangel, flute, Nelson Veras, acoustic guitar, Renaud Garcia-Fons, acoustic bass.

-"Fuera". ENJA 1999. Renaud Garcia-Fons, 5-string double bass, Jean-Louis Matinier, accordion, accordina.



Peu de circulation sur l'autoroute. Température extérieure : 15°. A partir d'Orthez et vers le Pays basque, une brume très légère adoucit toutes les formes et couleurs du paysage. Plus on s'approche de l'océan, plus cette brume devient bleutée. L'accordéon et le oud, l'accordéon et la flûte, l'accordéon et la contrebasse : une musique fluide, quasi liquide, mouvante, impalpable...

L'environnement, qu'il s'agisse de l'atmosphère ou de la musique, est propice à la rêverie.

Lorsque nous arrivons, la villa retentit de mille bruits. Trois charpentiers, un menuisier, deux électriciens et un carreleur s'affairent, chacun dans son secteur. On croit rêver ! Passons...



Les jardins d'Hossegor sont couverts de mimosas. Parfois, on a l'impression d'avancer entre deux murs jaunes.

Les trois mimosas de la villa ont résisté aux agressions des travaux. Ils sont sortis plus forts de ces épreuves. Leur santé éclatante fait plaisir à voir. Quant à les sentir, c'est autre chose... rhume des foins garanti. On se contentera de les admirer visuellement.


18 heures. Nous quittons Hossegor. Petit détour pour aller voir la mer. Je ne résiste pas au plaisir de fixer une image chromo : un coucher de soleil, blanc comme du métal en fusion, sur l'océan. Quelques promeneurs longent la plage. Pas une vague. Une mer d'huile, suivant l'expression consacrée.



De même que je n'ai pas pu résister au plaisir de faire une photographie en forme de carte postale, je ne résiste pas non plus au plaisir de me tirer l'autoportrait. Le soleil a déjà à demi disparu à l'horizon. Les ombres sont étirées au maximum. Les magasins de surf sont vides. Ce jeu de miroir m'amuse : mon ombre sur le mur, mon reflet dans la vitre et derrière mon reflet l'horizon, qui est derrière moi. La réalité est toujours multiple.


Des travaux à la sortie d'Hossegor nous retardent, si bien qu'à partir de Peyrehorade nous faisons route dans la nuit. La circulation est à peine plus dense qu'à l'aller, mais elle reste très fluide... et c'est un vrai bonheur d'écouter à nouveau Jean-Louis Matinier et al..