lundi 1er mai
Après avoir chargé la machine à laver la vaisselle et sacrifié à quelques autres tâches ménagères, on revient à « Swing accordion ».
D’où vient ce charme si particulier, qui fait que l’on enchaîne les morceaux les uns à la suite des autres, sans pouvoir s’en détacher. D’abord, une grande unité de grain, qui tient au repiquage de soixante-dix-huit tours. C’est comme si l’on entendait le son enroué de la voix voilée de mauvais garçons. On sent bien que ça frime un peu, cœur tendre sous l’apparence blasée. Ensuite, une grande unité de format : ça tourne autour de 2 :30 – 3 :30. L’attention se mobilise pour une durée prévisible : ça tombe bien carré, sans digressions ni tarabiscotages ni subtilités alambiquées. On sait d’emblée où l’on va et l’on y va sans détours. Enfin, un accord essentiel entre l’accordéon et la guitare, avec quelques acolytes occasionnels, piano, clarinette ou contrebasse. Ils étaient faits pour s’entendre de toute éternité. Passez la monnaie et ils font leur truc, vite fait bien fait.
Je retiens finalement cinq titres :
- Joseph-Joseph. Gus Viseur (accordéon), Barro et Matelo Ferré (guitares) ; 3 :04
- Brise Napolitaine. Vetese Guerino (accordéon), Django Reinhardt et Barro Ferré (guitares) ; 2 :44
- Swing Valse. Gus Viseur (accordéon), Barro et Chalin Ferré (guitare), Tony Rovira (contrebasse) ; 2 :30
- Douce Joie. Gus Viseur (accordéon), Matelo Ferré et Joseph Reinhardt (guitares), Maurice Speilleux (contrebasse)
- Indifférence. Tony Murena (accordéon), Barro et Sarane Ferré (guitares)
Ce matin, il y avait des vendeurs de muguet à tous les carrefours. Un étal sur quatre pieds, une chaise pliante et le tour est joué. Le muguet est abondant cette année. Le brin est à 1 euro. On a le choix entre des bouquets à 3, 5, 7, 9 et 12 euros. Il est cependant assez difficile de trouver du muguet seul, sans qu’il soit associé à une rose. Je trouve que l’on y perd en simplicité et en pureté. Dans notre jardin, il y avait cinq pieds à l’abri des lilas. L’hiver rude est passé par là ; il a fait disparaître quelques pieds, mais ceux qui ont passé les gelées sont magnifiques.
Le 1er mai, le muguet, la fête des travailleurs, l’union sociale, les forces vitales qui font exploser la végétation, le plaisir de vivre et d’être ensemble, tout ça c’est bien le monde de l’accordéon. Le 1er mai sera accordéon ou ne sera pas !
D’où vient ce charme si particulier, qui fait que l’on enchaîne les morceaux les uns à la suite des autres, sans pouvoir s’en détacher. D’abord, une grande unité de grain, qui tient au repiquage de soixante-dix-huit tours. C’est comme si l’on entendait le son enroué de la voix voilée de mauvais garçons. On sent bien que ça frime un peu, cœur tendre sous l’apparence blasée. Ensuite, une grande unité de format : ça tourne autour de 2 :30 – 3 :30. L’attention se mobilise pour une durée prévisible : ça tombe bien carré, sans digressions ni tarabiscotages ni subtilités alambiquées. On sait d’emblée où l’on va et l’on y va sans détours. Enfin, un accord essentiel entre l’accordéon et la guitare, avec quelques acolytes occasionnels, piano, clarinette ou contrebasse. Ils étaient faits pour s’entendre de toute éternité. Passez la monnaie et ils font leur truc, vite fait bien fait.
Je retiens finalement cinq titres :
- Joseph-Joseph. Gus Viseur (accordéon), Barro et Matelo Ferré (guitares) ; 3 :04
- Brise Napolitaine. Vetese Guerino (accordéon), Django Reinhardt et Barro Ferré (guitares) ; 2 :44
- Swing Valse. Gus Viseur (accordéon), Barro et Chalin Ferré (guitare), Tony Rovira (contrebasse) ; 2 :30
- Douce Joie. Gus Viseur (accordéon), Matelo Ferré et Joseph Reinhardt (guitares), Maurice Speilleux (contrebasse)
- Indifférence. Tony Murena (accordéon), Barro et Sarane Ferré (guitares)
Ce matin, il y avait des vendeurs de muguet à tous les carrefours. Un étal sur quatre pieds, une chaise pliante et le tour est joué. Le muguet est abondant cette année. Le brin est à 1 euro. On a le choix entre des bouquets à 3, 5, 7, 9 et 12 euros. Il est cependant assez difficile de trouver du muguet seul, sans qu’il soit associé à une rose. Je trouve que l’on y perd en simplicité et en pureté. Dans notre jardin, il y avait cinq pieds à l’abri des lilas. L’hiver rude est passé par là ; il a fait disparaître quelques pieds, mais ceux qui ont passé les gelées sont magnifiques.
Le 1er mai, le muguet, la fête des travailleurs, l’union sociale, les forces vitales qui font exploser la végétation, le plaisir de vivre et d’être ensemble, tout ça c’est bien le monde de l’accordéon. Le 1er mai sera accordéon ou ne sera pas !
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