mercredi 23 août
… écouté, ce matin, au petit déjeuner, un disque que j’avais un peu oublié :
- « Chants Lautar de Bucarest, Panseluta Feraru ». A l’accordéon, Constantin Lacatus.
En fait, j’en ai écouté une partie an grignotant mes biscottes et en buvant mon thé ; puis, après ma douche, j’ai écouté l’autre partie en m’occupant de balayer les terrasses et de nettoyer les pieds du prunier et des lauriers roses, qui commencent à être recouverts de feuilles sèches. Tout ça, ça sent l’automne, avec les nuits fraiches et les brumes matinales qui tardent à se lever. Comme moi… J’apprécie toujours l’absence des voisins et j’en profite pour écouter mes disques à un niveau sonore élevé sans crainte de déranger quiconque.
De cette audition, je retiens une information, à savoir que le mot «lautar», originellement luth ou violon, désigne un chant qui est en quelque sorte le ferment du patrimoine traditionnel roumain. En ce sens, Panseluta Feraru s’inscrit dans une tradition musicale et en particulier féminine propre à Bucarest. Je retiens, d’autre part, la virtuosité des musiciens du taraf qui l’accompagnait lors de l’enregistrement en décembre 1999 au Théâtre de la Ville : accordéon, clarinette, violon, contrebasse, trompette et cymbalum. Cette virtuosité, elle aussi, est bien ancrée dans la tradition roumaine. Taraf est souvent synonyme de virtuosité. Je retiens enfin, et cela m’a paru surprenant et amusant, que Panseluta Feraru se présente elle-même, avec une certaine fierté, comme « une chanteuse de restaurant ». Elle veut sans doute signifier par là que chanter dans des restaurants en ville implique un répertoire bien plus vaste que celui des noces de campagne. Idée intéressante et fort pertinente qui définit les qualités de l’interprète par ses conditions de travail et les critères d’appréciation qui en découlent.
Peu avant midi, j’ai fait quelques courses alimentaires à l’hypermarché. Comme je suis seul, j’ai choisi des conserves locales : tripes béarnaises, daube de bœuf, daube de toro, jambonneau aux lentilles, haricots tarbais à la graisse d’oie, etc… Rien que du diététique. Et puis, bien sûr, des fruits. Beaucoup : fraises Mara des Bois, prunes Reine-Claude, pêches de vigne, ananas de la Réunion (une pensée pour Lacaille !). J’ai aussi dans le réfrigérateur un quart de jambon de Bayonne, des œufs et des pots de caillé venus du Pays Basque.
Cet après-midi, influencé sans doute par l’audition du disque de chants "lautar" de Bucarest, j’avais fait un choix de trois disques de la même zone géographique et qui me semblent avoir une certaine parenté, ne serait-ce que parce que dans tous les cas il s'agit d'accordéons à touches piano Weltmeister :
- « Le swing des Carpathes, Roberto de Brasov »
- « Ionica Minune »
- « Dui Droma, Martin Lubenov Orkestar »
En fait, j’ai commencé par le troisième… et je ne l’ai plus quitté. Si j’osais, je dirais qu’il s’agit de jazz des Balkans. J’apprécie beaucoup la voix de Neno Iliev, en particulier sur le titre éponyme du disque, « Dui Droma », mais j’apprécie plus que tout les instrumentaux :
- « Latino Tschuss »
- « Kasalbaschki Choucheck »
- « Crazy Colo »
L’orchestre est composé, outre N. Iliev, chant, et M. Lubenov, accordéon, de Z. Stoyanov, clarinette et saxophones, de N. Vasilic, contrebasse, de A. Yuseinov, guitare acoustique, de V. Radev, batterie et percussions, et de A. Radev, trompette.
Demain… j’écoute Roberto de Brasov et Minune.
- « Chants Lautar de Bucarest, Panseluta Feraru ». A l’accordéon, Constantin Lacatus.
En fait, j’en ai écouté une partie an grignotant mes biscottes et en buvant mon thé ; puis, après ma douche, j’ai écouté l’autre partie en m’occupant de balayer les terrasses et de nettoyer les pieds du prunier et des lauriers roses, qui commencent à être recouverts de feuilles sèches. Tout ça, ça sent l’automne, avec les nuits fraiches et les brumes matinales qui tardent à se lever. Comme moi… J’apprécie toujours l’absence des voisins et j’en profite pour écouter mes disques à un niveau sonore élevé sans crainte de déranger quiconque.
De cette audition, je retiens une information, à savoir que le mot «lautar», originellement luth ou violon, désigne un chant qui est en quelque sorte le ferment du patrimoine traditionnel roumain. En ce sens, Panseluta Feraru s’inscrit dans une tradition musicale et en particulier féminine propre à Bucarest. Je retiens, d’autre part, la virtuosité des musiciens du taraf qui l’accompagnait lors de l’enregistrement en décembre 1999 au Théâtre de la Ville : accordéon, clarinette, violon, contrebasse, trompette et cymbalum. Cette virtuosité, elle aussi, est bien ancrée dans la tradition roumaine. Taraf est souvent synonyme de virtuosité. Je retiens enfin, et cela m’a paru surprenant et amusant, que Panseluta Feraru se présente elle-même, avec une certaine fierté, comme « une chanteuse de restaurant ». Elle veut sans doute signifier par là que chanter dans des restaurants en ville implique un répertoire bien plus vaste que celui des noces de campagne. Idée intéressante et fort pertinente qui définit les qualités de l’interprète par ses conditions de travail et les critères d’appréciation qui en découlent.
Peu avant midi, j’ai fait quelques courses alimentaires à l’hypermarché. Comme je suis seul, j’ai choisi des conserves locales : tripes béarnaises, daube de bœuf, daube de toro, jambonneau aux lentilles, haricots tarbais à la graisse d’oie, etc… Rien que du diététique. Et puis, bien sûr, des fruits. Beaucoup : fraises Mara des Bois, prunes Reine-Claude, pêches de vigne, ananas de la Réunion (une pensée pour Lacaille !). J’ai aussi dans le réfrigérateur un quart de jambon de Bayonne, des œufs et des pots de caillé venus du Pays Basque.
Cet après-midi, influencé sans doute par l’audition du disque de chants "lautar" de Bucarest, j’avais fait un choix de trois disques de la même zone géographique et qui me semblent avoir une certaine parenté, ne serait-ce que parce que dans tous les cas il s'agit d'accordéons à touches piano Weltmeister :
- « Le swing des Carpathes, Roberto de Brasov »
- « Ionica Minune »
- « Dui Droma, Martin Lubenov Orkestar »
En fait, j’ai commencé par le troisième… et je ne l’ai plus quitté. Si j’osais, je dirais qu’il s’agit de jazz des Balkans. J’apprécie beaucoup la voix de Neno Iliev, en particulier sur le titre éponyme du disque, « Dui Droma », mais j’apprécie plus que tout les instrumentaux :
- « Latino Tschuss »
- « Kasalbaschki Choucheck »
- « Crazy Colo »
L’orchestre est composé, outre N. Iliev, chant, et M. Lubenov, accordéon, de Z. Stoyanov, clarinette et saxophones, de N. Vasilic, contrebasse, de A. Yuseinov, guitare acoustique, de V. Radev, batterie et percussions, et de A. Radev, trompette.
Demain… j’écoute Roberto de Brasov et Minune.
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