mardi 3 avril
… alors que je m’apprête à sacrifier à la rituelle station quotidienne au centre gériatrique, que l’énorme masse de l’hôpital de Pau se dresse, bleue et blanche, et qu’un hélicoptère s’approche pour se poser près des « Urgences », le passage d’une ambulance prioritaire m’oblige à m’arrêter au feu vert. Le temps qu’elle traverse le carrefour, le feu est devenu rouge. Est-ce un signe ? Le désir me vient alors, au lieu de continuer tout droit vers mes obligations, de tourner à droite pour aller jeter un coup d’œil du côté du « Parvis », l’espace culturel de l’hypermarché, sans idée préconçue, mais à tout hasard.
Alors que ma quête semble devoir finir couronnée d’insuccès, un disque attire mon attention :
- « Le chemin des forains », Patrick Saussois & Alma Sinti, Djaz Records, 2003.
Parmi les musiciens, deux noms m’intéressent particulièrement : Daniel Colin et Raul Barboza. Mais aussi Dominique Vernhes, clarinette et flute. J’ai une affection particulière pour Daniel Colin, qui est très présent dans ce disque. Sur un morceau, "Viva Alcazar", Raul Barboza intervient en invité. Curieusement, en écoutant les différents titres, le mot pudeur me vient à l’esprit. On pourrait certes parler du rythme, d’une nonchalance peut-être feinte, d’une distance quelque peu ironique et amusée, d’une virtuosité sans ostentation, mais la notion qui s’impose en cet instant est bien celle de pudeur avec tout ce que cela inclut de retenue.
Je retiens de la présentation ces lignes que je trouve fort pertinentes : « Au fil des titres, on voit défiler les dancings de Paris, les boulevards de Rio, les nuits de Broadway, les petits matins de Buenos-Aires, un générique hollywoodien… et aussi le swing manouche, le tango (tango argentin, tango parisien), le musette, la chansonnette, le jazz mainstream… chaque auditeur pourra allonger ces listes à sa guise ». J’ajouterais que cette variété n’affecte en rien l’unité et l’identité d’une formation pourtant géométrie variable. Permanence d’un esprit à travers la diversité des figures qui composent celle-ci. Parmi ces figures, de l'autre côté du miroir, on reconnaît même Babik Reinhardt, Django Reinhardt, Tony Murena, Jo Privat, Henri Sauguet, Jules Styne, le regard bienveillant et le sourire amusé aux lèvres.
Alors que ma quête semble devoir finir couronnée d’insuccès, un disque attire mon attention :
- « Le chemin des forains », Patrick Saussois & Alma Sinti, Djaz Records, 2003.
Parmi les musiciens, deux noms m’intéressent particulièrement : Daniel Colin et Raul Barboza. Mais aussi Dominique Vernhes, clarinette et flute. J’ai une affection particulière pour Daniel Colin, qui est très présent dans ce disque. Sur un morceau, "Viva Alcazar", Raul Barboza intervient en invité. Curieusement, en écoutant les différents titres, le mot pudeur me vient à l’esprit. On pourrait certes parler du rythme, d’une nonchalance peut-être feinte, d’une distance quelque peu ironique et amusée, d’une virtuosité sans ostentation, mais la notion qui s’impose en cet instant est bien celle de pudeur avec tout ce que cela inclut de retenue.
Je retiens de la présentation ces lignes que je trouve fort pertinentes : « Au fil des titres, on voit défiler les dancings de Paris, les boulevards de Rio, les nuits de Broadway, les petits matins de Buenos-Aires, un générique hollywoodien… et aussi le swing manouche, le tango (tango argentin, tango parisien), le musette, la chansonnette, le jazz mainstream… chaque auditeur pourra allonger ces listes à sa guise ». J’ajouterais que cette variété n’affecte en rien l’unité et l’identité d’une formation pourtant géométrie variable. Permanence d’un esprit à travers la diversité des figures qui composent celle-ci. Parmi ces figures, de l'autre côté du miroir, on reconnaît même Babik Reinhardt, Django Reinhardt, Tony Murena, Jo Privat, Henri Sauguet, Jules Styne, le regard bienveillant et le sourire amusé aux lèvres.
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