samedi, mars 24, 2007

samedi 24 mars



Hier soir, Françoise et moi, nous étions fiers comme Artaban en amenant Charlotte au concert de Raul Barboza en trio au « Méliès ». Nous sommes arrivés vers 19h45 et déjà il y avait une file d’attente. Le concert était complet depuis plusieurs jours. Nous avons rencontré plusieurs copains et connaissances, puis, entrant dans les premiers, nous avons pris place au deuxième rang, le premier étant réservé. Rehausseur pour Charlotte. Concert de 20h45 à 22h30.

J’ai photographié Charlotte, qui a photographié le trio. J’aime beaucoup le mouvement de sa photographie. Dans les jours à venir, j’en publierai quelques autres pour garder trace de ce moment. Barboza égal à lui-même, humaniste et à sa manière mondialiste et écologiste. Son commentaire pour présenter les différents morceaux se réfère à son père, à ses racines, au lever du soleil, au coucher du soleil et aux piaillements des oiseaux dans les arbres, à un train express interminable, au mystère de la création et aux charmes de l’amitié. Il y a quelque chose de cosmique dans son inspiration. Avant chaque morceau, après avoir décrit le point de départ occasionnel de son inspiration, il dit, comme un leitmotiv, « et voici ce que j’ai alors imaginé ». Son jeu, si caractéristique, nous touche profondément. Entre valse et chamamé. Parfois, il me semble qu’il est à la limite de l’exploration de son instrument et je pense à Nano ou à Pohjonen. Charlotte avoue qu’elle aime beaucoup aussi le violon et la harpe. Vers la fin, elle lutte un peu contre le sommeil, mais la musique ou les applaudissements la tiennent éveillée. Elle est fascinée par la lumière qui tombe des cintres sur l’accordéon de Barboza et qui explose en une infinité d’éclats.

Après trois rappels, le trio se retire et l’on continue à applaudir longuement avec le style de Barboza dans les oreilles.



En rentrant, le soir, message sur mon répondeur de Daniel Brel, qui nous invite à une soirée privée, le 31, à Morlanne, village à quelques kilomètres de Pau. Il y donnera pour la première fois sa dernière création autour du tango et de l’exil. A suivre…