mercredi 21 mars
Aller-retour Pau-Hossegor dans l’après-midi. Des grains, des grains, des grains… Du vent, du vent, du vent… Entre les grains et les bourrasques de vent, de grandes déchirures bleues découvrent un soleil de printemps. Mais les embellies ne durent pas.
A Hossegor, la plage est magnifique à perte de vue. Les vagues sont énormes. Elles explosent en s’entrechoquant dans le plus grand désordre. Le vent nord-sud est froid. Le sable crépite en heurtant le béton du front de mer. De gros engins parcourent la plage sans cesse pour lui redonner son profil. On croirait voir Sisyphe à l’œuvre.
Les travaux de rénovation de la villa ont commencé. Démolition d’un côté, construction de la charpente métallique de l’autre. Les ouvriers ont su épargner un maximum d’arbres. Le toit est encore à ciel ouvert. On croirait lire un plan en trois dimensions. Le maçon coule du béton et remplit une benne avec les gravats amassés.
Au retour, station au service gériatrique de l’hôpital de Pau. Les aides-soignantes distribuent les repas : bouillon de perles du Japon, pizza découpée en petits morceaux, crème à la vanille, compote de pommes, pain. C’est à la fois appétissant et d’une infinie tristesse. Le personnel est à la fois attentif et distant. En regardant par la fenêtre les arbres et les nuages secoués par des rafales de vent, je comprends comment on peut s’accrocher de toutes ses forces à la vie.
Pour la route, nous avions choisi un disque qui supporte d’être écouté en voiture :
- « Dumbala Dumba », Taraf de Haïdouks,1998, CramWorld / Crammed Discs
Il nous a accompagnés tout au long du parcours, à l’aller et au retour. Une sorte d’énergie vitale à l’état pur. Parfois, on a l’impression que ça part dans tous les sens, que chacun trace son propre chemin, sans se préoccuper de suivre les autres ou d’être suivi, persuadé qu’en fin de compte tout le monde se retrouvera à un carrefour commun. Et ça marche. L’ordre procède du désordre et nul ne semble s’en étonner. En un certain sens, on pourrait parler de musique baroque. La ligne droite est le chemin le plus court, c’est pourquoi c’est toujours la courbe qui est privilégiée.
A Hossegor, la plage est magnifique à perte de vue. Les vagues sont énormes. Elles explosent en s’entrechoquant dans le plus grand désordre. Le vent nord-sud est froid. Le sable crépite en heurtant le béton du front de mer. De gros engins parcourent la plage sans cesse pour lui redonner son profil. On croirait voir Sisyphe à l’œuvre.
Les travaux de rénovation de la villa ont commencé. Démolition d’un côté, construction de la charpente métallique de l’autre. Les ouvriers ont su épargner un maximum d’arbres. Le toit est encore à ciel ouvert. On croirait lire un plan en trois dimensions. Le maçon coule du béton et remplit une benne avec les gravats amassés.
Au retour, station au service gériatrique de l’hôpital de Pau. Les aides-soignantes distribuent les repas : bouillon de perles du Japon, pizza découpée en petits morceaux, crème à la vanille, compote de pommes, pain. C’est à la fois appétissant et d’une infinie tristesse. Le personnel est à la fois attentif et distant. En regardant par la fenêtre les arbres et les nuages secoués par des rafales de vent, je comprends comment on peut s’accrocher de toutes ses forces à la vie.
Pour la route, nous avions choisi un disque qui supporte d’être écouté en voiture :
- « Dumbala Dumba », Taraf de Haïdouks,1998, CramWorld / Crammed Discs
Il nous a accompagnés tout au long du parcours, à l’aller et au retour. Une sorte d’énergie vitale à l’état pur. Parfois, on a l’impression que ça part dans tous les sens, que chacun trace son propre chemin, sans se préoccuper de suivre les autres ou d’être suivi, persuadé qu’en fin de compte tout le monde se retrouvera à un carrefour commun. Et ça marche. L’ordre procède du désordre et nul ne semble s’en étonner. En un certain sens, on pourrait parler de musique baroque. La ligne droite est le chemin le plus court, c’est pourquoi c’est toujours la courbe qui est privilégiée.
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