lundi 12 mars
… lu attentivement le dernier numéro de la revue « Accordéon et accordéonistes », n° 62, mars 2007, dont l’essentiel est constitué par un dossier : les femmes et l’accordéon.
A travers trois types de rubriques : une tête d’affiche, des portraits et des entretiens, on voit les femmes accordéonistes à travers une sorte de kaléidoscope, de mosaïque ou de pièces d’un puzzle à construire. La question reste d’ailleurs ouverte de savoir si ensemble elles formeraient un puzzle ou s’il s’agit de personnalités originales irréductibles les unes aux autres. Peut-on les situer dans des courants, dans des tendances ou chacune est-elle unique par sa spécificité ?
A travers les différents articles, on peut se faire une idée de la façon dont elles se représentent elles-mêmes, de la perception subjective qu’elles se font d’elles-mêmes, et on peut voir aussi comment elles vivent objectivement, quelle est leur situation ?
De manière subjective, elles se considèrent souvent, en tant que femmes, comme moins soucieuses de se conformer à des standards formatés que les hommes. Elles pensent qu’elles font des trucs originaux, qu’elles ont le goût de l’exploration et de l’innovation, et qu’elles ont un toucher particulier, notamment dans le rock. J’ai observé que beaucoup chantent, comme si l’accordéon et le chant étaient indissociables, liés quasi naturellement. L’accordéon, outre ses possibilités de registration, est décrit comme un instrument plein de sensualité et particulièrement adapté pour provoquer l’émotion. Qu’il s’agisse du monde du rock ou d’autres genres musicaux, elles se définissent comme de moins en moins pionnières et, au contraire, comme de mieux en mieux intégrées et acceptées. Leur présence, pourrait-on dire, est devenue banale et ne provoque plus l’étonnement.
De manière objective, mais peut-être est-ce dû au choix de l’échantillon, elles apparaissent souvent comme définies par le triangle professionnel classique : professorat, galas ou concerts, album. L’ancrage social, les ressources et le plaisir de la musique vivante, et la création. Il m’a semblé, mais cela est assez général dans le monde de l’accordéon, qu’elles composaient beaucoup, qu’il s’agisse de musiques ou de textes.
Finalement, en l’état cette présentation m’a intéressé, même si j’aurais bien apprécié un article de synthèse de deux à trois pages, qui aurait dressé le tableau général de la situation de la femme dans le monde de l’accordéon, aujourd’hui, en France. Une discographie correspondante m’aurait aussi paru bien utile, mais bon… c’est déjà intéressant.
A travers trois types de rubriques : une tête d’affiche, des portraits et des entretiens, on voit les femmes accordéonistes à travers une sorte de kaléidoscope, de mosaïque ou de pièces d’un puzzle à construire. La question reste d’ailleurs ouverte de savoir si ensemble elles formeraient un puzzle ou s’il s’agit de personnalités originales irréductibles les unes aux autres. Peut-on les situer dans des courants, dans des tendances ou chacune est-elle unique par sa spécificité ?
A travers les différents articles, on peut se faire une idée de la façon dont elles se représentent elles-mêmes, de la perception subjective qu’elles se font d’elles-mêmes, et on peut voir aussi comment elles vivent objectivement, quelle est leur situation ?
De manière subjective, elles se considèrent souvent, en tant que femmes, comme moins soucieuses de se conformer à des standards formatés que les hommes. Elles pensent qu’elles font des trucs originaux, qu’elles ont le goût de l’exploration et de l’innovation, et qu’elles ont un toucher particulier, notamment dans le rock. J’ai observé que beaucoup chantent, comme si l’accordéon et le chant étaient indissociables, liés quasi naturellement. L’accordéon, outre ses possibilités de registration, est décrit comme un instrument plein de sensualité et particulièrement adapté pour provoquer l’émotion. Qu’il s’agisse du monde du rock ou d’autres genres musicaux, elles se définissent comme de moins en moins pionnières et, au contraire, comme de mieux en mieux intégrées et acceptées. Leur présence, pourrait-on dire, est devenue banale et ne provoque plus l’étonnement.
De manière objective, mais peut-être est-ce dû au choix de l’échantillon, elles apparaissent souvent comme définies par le triangle professionnel classique : professorat, galas ou concerts, album. L’ancrage social, les ressources et le plaisir de la musique vivante, et la création. Il m’a semblé, mais cela est assez général dans le monde de l’accordéon, qu’elles composaient beaucoup, qu’il s’agisse de musiques ou de textes.
Finalement, en l’état cette présentation m’a intéressé, même si j’aurais bien apprécié un article de synthèse de deux à trois pages, qui aurait dressé le tableau général de la situation de la femme dans le monde de l’accordéon, aujourd’hui, en France. Une discographie correspondante m’aurait aussi paru bien utile, mais bon… c’est déjà intéressant.
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