samedi 3 mars
Hier, vendredi, en fin d’après-midi, nous sommes arrivés à Toulouse où nous séjournerons jusqu’à mardi. Deux raisons à ce séjour : d’abord, retrouver « les petits » et aller faire quelques achats avec Charlotte et Camille pour renouveler les fournitures de peintures, maquillage et autres déguisements. Accessoirement, déguster un chocolat au « Bibent », dont les décorations sont en tant que telles un vrai délice en forme de Chantilly. Et puis, les banquettes… quel confort ! Mais aussi, assister à un concert du trio de Jean-Luc Amestoy.
- Amestoy Trio, concert à 22 heures, le vendredi 2 mars, à la Cave Poésie, 71 rue du Taur. Jean-Luc Amestoy, accordéon Accordiola, Gilles Carles, guitare, Marc Dechaumont, basse acoustique.
Je reviendrai sur ce concert et j’espère pouvoir l’illustrer par quelques photographies. A chaud, quelques impressions :
- un lieu minuscule : une moitié de l’espace est occupée par la scène, surélevée de 30 centimètres, l’autre moitié comprend cinq rangées de seize sièges en gradins, plus quelques strapontins. Si l’on ajoute une dizaine de personnes assises au bord de la scène, on arrive à une centaine d’auditeurs.
- les trois musiciens jouent une musique intimiste, pleine de nuances et de retenue, mais non dépourvue d’humour ; j’apprécie le volume sonore, on dirait une conversation entre amis.
- ils ajoutent quelques chansons, dues je pense à Gilles Carles. Des textes très travaillés. On pense à Desnos ou à Prévert. « Marcelle" nous fait penser à Brassens.
- à côté des « classiques » du dernier album, comme « Espina », des nouveautés, du moins pour nous, comme par exemple « Fantomas » ou « le Bouricot » ou « Marcelle », une chanson, que je viens de citer.
- après le concert, entre 23h30 et minuit, on retrouve les membres du trio au bar pour une dernière bière et quelques échanges à bâtons rompus.
- en traversant la place du Capitole, vers minuit quinze, pour rejoindre le métro, nous observons avec Françoise que toutes les terrasses des cafés sont pleines de consommateurs attablés sous la lune. A minuit quinze, le 3 mars !
- je trouve Amestoy toujours aussi introverti et, pour ainsi dire, timide ; et toujours aussi attentif à ses collègues. J’ai l’impression qu’il joue « en-dedans », c’est-à-dire avec une extrême retenue, même si à quelques rares occasions il montre qu’il est capable d’improviser avec virtuosité et créativité.
Pendant notre séjour à Toulouse, je n’ai plus mes disques de Galliano sous la main, ce qui m’oblige à suspendre mon projet de relevé des phrases manuscrites qu’il a posées comme de petits cailloux blancs d’album en album. Je le reprendrai dès notre retour à Pau, d’autant plus qu’une lecture rapide m’a montré à travers ces phrases des constantes et des jalons fondamentaux de l’œuvre et du parcours de Richard Galliano : la référence admirative à Piazzolla, l’esprit du New Musette, l’accordéon en solo et, réciproquement, l’obsession des métissages et des rencontres, etc…
A approfondir…
- Amestoy Trio, concert à 22 heures, le vendredi 2 mars, à la Cave Poésie, 71 rue du Taur. Jean-Luc Amestoy, accordéon Accordiola, Gilles Carles, guitare, Marc Dechaumont, basse acoustique.
Je reviendrai sur ce concert et j’espère pouvoir l’illustrer par quelques photographies. A chaud, quelques impressions :
- un lieu minuscule : une moitié de l’espace est occupée par la scène, surélevée de 30 centimètres, l’autre moitié comprend cinq rangées de seize sièges en gradins, plus quelques strapontins. Si l’on ajoute une dizaine de personnes assises au bord de la scène, on arrive à une centaine d’auditeurs.
- les trois musiciens jouent une musique intimiste, pleine de nuances et de retenue, mais non dépourvue d’humour ; j’apprécie le volume sonore, on dirait une conversation entre amis.
- ils ajoutent quelques chansons, dues je pense à Gilles Carles. Des textes très travaillés. On pense à Desnos ou à Prévert. « Marcelle" nous fait penser à Brassens.
- à côté des « classiques » du dernier album, comme « Espina », des nouveautés, du moins pour nous, comme par exemple « Fantomas » ou « le Bouricot » ou « Marcelle », une chanson, que je viens de citer.
- après le concert, entre 23h30 et minuit, on retrouve les membres du trio au bar pour une dernière bière et quelques échanges à bâtons rompus.
- en traversant la place du Capitole, vers minuit quinze, pour rejoindre le métro, nous observons avec Françoise que toutes les terrasses des cafés sont pleines de consommateurs attablés sous la lune. A minuit quinze, le 3 mars !
- je trouve Amestoy toujours aussi introverti et, pour ainsi dire, timide ; et toujours aussi attentif à ses collègues. J’ai l’impression qu’il joue « en-dedans », c’est-à-dire avec une extrême retenue, même si à quelques rares occasions il montre qu’il est capable d’improviser avec virtuosité et créativité.
Pendant notre séjour à Toulouse, je n’ai plus mes disques de Galliano sous la main, ce qui m’oblige à suspendre mon projet de relevé des phrases manuscrites qu’il a posées comme de petits cailloux blancs d’album en album. Je le reprendrai dès notre retour à Pau, d’autant plus qu’une lecture rapide m’a montré à travers ces phrases des constantes et des jalons fondamentaux de l’œuvre et du parcours de Richard Galliano : la référence admirative à Piazzolla, l’esprit du New Musette, l’accordéon en solo et, réciproquement, l’obsession des métissages et des rencontres, etc…
A approfondir…
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