mercredi, mars 07, 2007

mercredi 7 mars

Trois textes qui jalonnent le parcours de Richard Galliano et qui aident à mieux en comprendre le sens :

- « New York Tango ». « Le mélange des cultures, des genres et des personnages est au cœur de ces enregistrements new-yorkais. Avec Bireli, le guitariste manouche. Al, le batteur compagnon d’Herbie et de Miles. Georges, le contrebassiste tchèque immigré aux USA. Et moi, le rital toujours fidèle à sa Fisarmonica ». Et aussi, à propos de « Blue Day », ce clin d’œil à Gus Viseur : « De Clichy à Broadway pour une comédie musicale imaginaire ».
- « Laurita ». « Astor Piazzolla, Toots Thielemans, Michel Portal, Hermeto Pascoal, Serge Gainsbourg, Didier Lockwood, Palle Danielson, Joey Baron et Clifton Chenier sont des artistes que j’apprécie et estime profondément. Ayant eu le plaisir de me produire ou collaborer avec la plupart d’entre eux j’ai tenu à les inviter et leur rendre hommage dans ce disque. Je les remercie pour les bonnes vibrations qu’ils m’ont apportées tout au long de l’enregistrement »
- « French Touch ». « Je cherche à rapprocher ce que je joue d’un chant intérieur ». A rapprocher de cette remarque de Nougaro pour qui il y avait deux catégories de musiciens, ceux qui chantent et ceux qui ne chantent pas, et qui ajoutait que bien évidemment Galliano faisait partie des premiers.

Donc… le mélange et les références choisies, avec dans les deux cas la fidélité en arrière-fond, et d’autre part l’accordéon comme expression d’un chant intérieur. A rapprocher de cette idée que le son sort du ventre.