vendredi 4 mai

La dernière livraison de la revue « Accordéon & accordéonistes », mai 2007, n° 64 est arrivée !

La majeure partie du numéro est consacrée au bandonéon. En couverture, une photographie d’Olivier Manoury et, sous son nom, ce sous-titre : le bando fait son numéro. Je note que le fond de cette couverture est noir. C’est très rare. Il faut remonter au numéro 54, consacré au jazz et à l’accordéon, avec une photographie de Michel Portal et de Richard Galliano, puis au numéro 48 où figure Ludovic Beier, prix Gus Viseur 2005, pour trouver de tels fonds noirs. En général, l’accordéon est associé à des couleurs claires et accessoirement à un sourire éclatant.

Les articles de ce numéro m’ont beaucoup intéressé. Ce sont pour la plupart des portraits, sinon très fouillés, du moins précis et bien documentés. Je relève en particulier « Olivier Manoury, bandonéon sans frontières », « Louis Corchia, le bal au bando », « Dino Saluzzi, le souffle poétique », « Quatuor Caliente, l’autre tango », « Juan José Mosalini, un maitre du tango » ou encore « Les fleurs noires, un parfum d’exception » et « Juanjo Mosalini, bando du futur ».

Le cahier pédagogique propose, pages VI-VI, une « Analyse » par William Sabatier de la première feuille de la partition de « Tristezas de un Doble A » d’Astor Piazzolla. J’ai trouvé cela tout à fait intéressant. De même que je continue à trouver intéressants les articles et interviews de Françoise Jallot, qui, à mon goût, se détache nettement par rapport aux autres rédacteurs par son style et la qualité de l’information qu’elle sait recueillir. Je suis plus réservé sur les présentations de disques, comme par exemple « Nu » de Contet, Chevillon et Corneloup (page 61), où l’analyse fait souvent place à un enthousiasme quasi « extatique » et semi-délirant.

En écrivant ces lignes, j’écoute le dernier opus de « L’Orquesta Tipica Imperial », « Ruidos molestos », dont les tangos accompagnent bien mes impressions sur ce numéro de la revue « Accordéon et accordéonistes » dédié au bandonéon…