vendredi 4 avril - hossegor encor...
Mercredi après-midi, réunion à Hossegor, encor... Un sous-traitant de FranceTélécom doit installer une ligne téléphonique souterraine, mais pour une histoire de gaines non conformes, l'affaire est remise à plus tard. Ce contretemps est de peu d'importance, car le temps de la route - 1h30, tout de même ! - nous a permis d'écouter avec grand plaisir un disque tout désigné en la circonstance : "Sur la route". Un trio : O. Cahours, guitare, J. Lignon, accordéon & accordina, T. Colson, contrebasse. En fin d'après-midi, avant de rentrer sur Pau, petite pause au "Mary Sol" sur la plage des Landais. Le temps pluvieux de ces derniers jours a laissé place à un ciel tout bleu, bleu pâle et hésitant, mais bleu tout de même. La place est quasi vide. Quelques passants hésitent à s'attabler. On a des doutes sur la stabilité des éléments. Finalement, nous prenons deux chocolats brulants à l'intérieur du bistrot, à l'abri des vitres.
Après ces deux chocolats et avant de reprendre la route, encore un petit tour sur la plage jusqu'à la frange des vagues. Vers le sud, vers l'Espagne donc, des surfeurs attendent "leur" vague. Nous nous éloignons en suivant nos pas au rythme des rouleaux qui viennent exploser contre des rochers apportés là artificiellement pour fixer le sable et retarder l'érosion.
En revenant sur nos pas, nous regardons, toujours avec le même amusement, les villas basco-landaises qui dominent la plage. De loin, on dirait des maisons de poupées.
Sur le chemin du retour, arrêt obligatoire chez le paysan producteur - distributeur d'asperges. Un nouveau panneau complète sa panoplie commerciale du côté des poissons. C'est bien tentant tout ça, et bien frais.
Je suis toujours autant fasciné par la géométrie rectiligne des rangs d'asperges. Le maïs, les asperges et les pins se partagent le paysage. Il s'agit toujours de lignes parallèles : à ras du sol pour les asperges, en rangs serrés pour le maïs, en lignes faussement fragiles pour les pins tendus vers le ciel.
Bien sûr, en faisant quelques pas entre deux rangs d'asperges, je ne peux résister au plaisir de l'autoportrait au soleil couchant.
De Peyrehorade à Pau, nous écoutons Emile Carrara, "Jazz & Swing". Du velours. En arrivant à la maison, j'écoute à nouveau quelques versions de la célébre valse, "Indifférence". Dans son envoi récent, dont nous avons parlé en route, Paul en avait en effet sélectionné pour nous deux versions extraordinaires et cela m'a donné à nouveau envie d'en écouter d'autres. C'est une composition à laquelle je reviens souvent. Je considère cette valse comme un chef-d'oeuvre, encore au-dessus des valses les plus emblématiques du répertoire de l'accordéon.
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