dimanche 15 janvier
Hier soir, samedi 14 janvier, à 21h24, j’ai découvert un commentaire relatif au texte [mardi 10 janvier] que m’avait inspiré l’écoute du disque « Travessa da Espera, danças ocultas ». Deux surprises heureuses dans un même message. D’abord, son signataire est Artur Fernandes en personne ; ensuite, j’apprends que la musique « Escalada », enregistrée à Bègles en 2002, peut être écoutée sur le blog du groupe. J’ignorais évidemment cet enregistrement quand je faisais allusion à cette banlieue de Bordeaux dans mon dernier paragraphe. Mais en l’occurrence il n’y a pas de hasard. « Il était une fois, l’inconscient… ». J’écrivais en effet à propos de cette musique : « Il ne s’agit pas d’un passé plus ou moins lointain, plus ou moins imaginaire, mais d’un monde latent, présent comme l’inconscient ». Or, j’ai passé mon enfance à Bègles et « Danças ocultas » en a ranimé les images et les sensations.
« Il était une fois, à Bègles, quatre musiciens qui fabriquaient des songeries… »
Du coup, évidemment, j’ai envie d’écouter à nouveau ce quatuor diatonique…
………….
Je retrouve à cette nouvelle écoute quelque chose qui ressemble à la dégustation de bons vins. Au premier abord, on découvre des odeurs et des saveurs qui provoquent un plaisir premier. Mais si on laisse reposer un peu et le vin et ses papilles, une nouvelle dégustation dévoile d’autres odeurs et d’autres saveurs. Et ainsi de suite… C’est ainsi, me semble-t-il que le bon vin révèle sa profondeur, sa capacité à se manifester à travers des plans multiples. C’est toute la différence avec ces vins que l’on goûte une fois et dont on a immédiatement fait le tour.
De même, d’écoute en écoute, « Danças ocultas » me fait éprouver d’autres perceptions, encore inouïes… Sans que l’influence soit directe, je pense aujourd’hui à des musiques qui auraient traversé le Moyen-Age et la Renaissance, à des cloîtres romans avec leurs jardins clos, à des photographies de Giacomelli, mais aussi à M. Perrone ou à R. Barboza. Il ne s’agit ni d’influences, ni d’emprunts, mais de parenté : les membres d’une même famille, qui ont une vision semblable du monde…
« Il était une fois… quatre autres titres »
- Diatonico, 2 :47
- Queda d’agua, 2 :18
- Vaguear, 3 :50
- Dança II, 1 :49
« Il était une fois, à Bègles, quatre musiciens qui fabriquaient des songeries… »
Du coup, évidemment, j’ai envie d’écouter à nouveau ce quatuor diatonique…
………….
Je retrouve à cette nouvelle écoute quelque chose qui ressemble à la dégustation de bons vins. Au premier abord, on découvre des odeurs et des saveurs qui provoquent un plaisir premier. Mais si on laisse reposer un peu et le vin et ses papilles, une nouvelle dégustation dévoile d’autres odeurs et d’autres saveurs. Et ainsi de suite… C’est ainsi, me semble-t-il que le bon vin révèle sa profondeur, sa capacité à se manifester à travers des plans multiples. C’est toute la différence avec ces vins que l’on goûte une fois et dont on a immédiatement fait le tour.
De même, d’écoute en écoute, « Danças ocultas » me fait éprouver d’autres perceptions, encore inouïes… Sans que l’influence soit directe, je pense aujourd’hui à des musiques qui auraient traversé le Moyen-Age et la Renaissance, à des cloîtres romans avec leurs jardins clos, à des photographies de Giacomelli, mais aussi à M. Perrone ou à R. Barboza. Il ne s’agit ni d’influences, ni d’emprunts, mais de parenté : les membres d’une même famille, qui ont une vision semblable du monde…
« Il était une fois… quatre autres titres »
- Diatonico, 2 :47
- Queda d’agua, 2 :18
- Vaguear, 3 :50
- Dança II, 1 :49
1 Comments:
Il n'y a que des hasards objectifs...
La rencontre d'accordéons joyeux et mélancoliques dans un paysage à la Verlaine ou un poème à la Watteau et d'un blogger de Pau, un dimmanche d'hiver...
"Tout en chantant sur le mode mineur l'amour vainqueur et la vie opportune..."
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