vendredi, janvier 13, 2006

vendredi 13 janvier

En dernière partie du dvd de démonstration du Roland FR-7b [cf. jeudi 12], L. Beier joue dans le registre bandonéon. En écoutant les quelques minutes de sa prestation, je fais le vœu qu’il constitue un quintet et qu’il nous donne un disque, que je qualifierais de classique, où l’on trouverait :

- Libertango
- Adios Nonino
- Mumuki
- Bandonéon
- Primavra Porteno
- Verano Porteno
- Otono Porteno
- Invierno Porteno
- Milonga del Angel
- Balada para mi Muerte
- Oblivion
- Chiquilin de Bachin

Il me semble que ce disque de bandonéon pourrait être une sorte de volet correspondant au volet jazz « New Montmartre » du Ludovic Beier Quartet et aux duos swing manouche avec Angelo Debarre. Ce serait alors un bien beau triptyque…

Imaginons un instant de pouvoir écouter par exemple ces trois interprétations d’Oblivion :

- Richard Galliano in Astor Piazzolla Ballet Tango,
- Richard Galliano et Michel Portal in Blow Up,
- Daniel Mille in Après la pluie

et de pouvoir mettre en correspondance une version d’un album de Ludovic Beier, qui pourrait s’appeler « Café Tango ».

A propos… cette mi-janvier, où la température du matin est souvent proche de 0°, est la période du « pèle-porc ». On va tuer le cochon, l’ébouillanter, le peler, le découper, l’accommoder et l’apprêter. C’est la promesse du temps béni des plats « débordant de cochonnailles diverses : jambon persillé, cervelas, museau, andouille de Vire, langue écarlate, pieds de porc » (G. Perec). Sortez les binious ! Résonnez musettes ! Boudin noir, boudins rouges… Les couleurs du tango.