mardi 3 janvier
Les échos des nuits de nacre, à Tulle en janvier. Acte II.
- 9h…pendant que nous prenons le petit déjeuner, comme promis, le patron de l’hôtel organise pour nous une visite d’atelier chez Maugein. Rendez-vous à 10h. Attention Efficacité. Compétence.
- La visite de l’entreprise est pilotée par monsieur L… lui-même. Comment dire que ce moment a été un moment exceptionnel ? D’abord, il y a la passion et le sens didactique de ce chef d’entreprise ; sa disponibilité ; sa relation avec ses ouvriers et son personnel ; ensuite, il y a les relations entre les membres de l’entreprise : un style de relations humaines, un climat immédiatement perceptible, un professionnalisme qui se manifeste dans la simplicité des explications (je pense par exemple à l’accordeur) ; enfin, il y a un service après-vente qui couronne ce monde de compétences et ce goût du travail accompli. Et, au bout de ce parcours, des objets superbes. On a l’impression que chaque accordéon pourrait avoir son nom propre.
- Au retour, passage par le pôle de l’accordéon. Un bâtiment d’allure fort respectable ; sur la porte une feuille collée indique le trajet pour rejoindre le service… Une petite porte blanche, à l’arrière du bâtiment. Aucune indication d’accueil. Je me risque à ouvrir la porte. Trois personnes devant leur ordinateur. Le pôle de l’accordéon, oui, c’est bien là… mais il n’y a rien à voir… peut-être, quelques pièces, de loin, à l’occasion des nuits de nacre… Je prends le risque de demander sous quel délai on peut espérer voir les pièces conservées sortir de leur conservation. Réponse immédiate : « dix ans ». Voilà des gens qui travaillent pour les générations et les siècles futurs ! En revanche, on ne peut absolument pas me dire où, en quel lieu, tous ces chefs-d’œuvre en cours de classement seront visibles. Bel exemple d’humour corrézien !
- Après une visite apéritive du quartier médiéval et un déjeuner rapide, allons voir le musée. Un cloître de dimension réduite, mais bien proportionné ; un jardin quasiment sans végétation en cette saison, mais d’autant plus touchant et calme. Le froid très vif s’accorde bien avec la simplicité du lieu. Le musée lui-même est un musée à l’ancienne. Une impression d’entassement et d’absence de perspective. On s’en tiendra donc au seul étage des accordéons. Derrière les vitrines d’un autre âge, des pièces exceptionnelles. Le tout est cependant fort mal mis en valeur ; à certains endroits, des photocopies de mauvaise qualité, collées sur des vitrines, rendent difficile la vision des objets présentés. La plaquette de présentation, une feuille A4 pliée en six volets recto-verso, est très bien faite : synthétique et précise. A l’accueil, hormis une seule carte postale, aucune information complémentaire… Malgré cela, le souvenir reste de pièces exceptionnelles, au premier rang desquelles des « Maugein » évidemment, d’objets qui dépassent par leur perfection les distinctions entre artisanal et artistique.
- Pour terminer notre recherche, un passage par la médiathèque. Excellent accueil. Le choix des disques d’accordéon est intéressant, l’écoute facile d’accès. Nous sommes heureux de voir et d’écouter certains cd que nous n’avons pu nous procurer parce qu’ils sont épuisés. Le choix des livres nous permet de nous constituer une petite bibliographie fort pertinente. Nous garderons un très bon souvenir de l’heure passée dans cette médiathèque. On peut penser qu’il y a là un bon embryon pour une documentation de bonne qualité sur l’accordéon, de bonne qualité et facilement accessible. On imagine la mise en synergie des ressources du musée, du pôle et de la médiathèque…
- Dîner à « la taverne du sommelier ». Une fois encore, nous apprécions le repas et son ambiance.
- 9h…pendant que nous prenons le petit déjeuner, comme promis, le patron de l’hôtel organise pour nous une visite d’atelier chez Maugein. Rendez-vous à 10h. Attention Efficacité. Compétence.
- La visite de l’entreprise est pilotée par monsieur L… lui-même. Comment dire que ce moment a été un moment exceptionnel ? D’abord, il y a la passion et le sens didactique de ce chef d’entreprise ; sa disponibilité ; sa relation avec ses ouvriers et son personnel ; ensuite, il y a les relations entre les membres de l’entreprise : un style de relations humaines, un climat immédiatement perceptible, un professionnalisme qui se manifeste dans la simplicité des explications (je pense par exemple à l’accordeur) ; enfin, il y a un service après-vente qui couronne ce monde de compétences et ce goût du travail accompli. Et, au bout de ce parcours, des objets superbes. On a l’impression que chaque accordéon pourrait avoir son nom propre.
- Au retour, passage par le pôle de l’accordéon. Un bâtiment d’allure fort respectable ; sur la porte une feuille collée indique le trajet pour rejoindre le service… Une petite porte blanche, à l’arrière du bâtiment. Aucune indication d’accueil. Je me risque à ouvrir la porte. Trois personnes devant leur ordinateur. Le pôle de l’accordéon, oui, c’est bien là… mais il n’y a rien à voir… peut-être, quelques pièces, de loin, à l’occasion des nuits de nacre… Je prends le risque de demander sous quel délai on peut espérer voir les pièces conservées sortir de leur conservation. Réponse immédiate : « dix ans ». Voilà des gens qui travaillent pour les générations et les siècles futurs ! En revanche, on ne peut absolument pas me dire où, en quel lieu, tous ces chefs-d’œuvre en cours de classement seront visibles. Bel exemple d’humour corrézien !
- Après une visite apéritive du quartier médiéval et un déjeuner rapide, allons voir le musée. Un cloître de dimension réduite, mais bien proportionné ; un jardin quasiment sans végétation en cette saison, mais d’autant plus touchant et calme. Le froid très vif s’accorde bien avec la simplicité du lieu. Le musée lui-même est un musée à l’ancienne. Une impression d’entassement et d’absence de perspective. On s’en tiendra donc au seul étage des accordéons. Derrière les vitrines d’un autre âge, des pièces exceptionnelles. Le tout est cependant fort mal mis en valeur ; à certains endroits, des photocopies de mauvaise qualité, collées sur des vitrines, rendent difficile la vision des objets présentés. La plaquette de présentation, une feuille A4 pliée en six volets recto-verso, est très bien faite : synthétique et précise. A l’accueil, hormis une seule carte postale, aucune information complémentaire… Malgré cela, le souvenir reste de pièces exceptionnelles, au premier rang desquelles des « Maugein » évidemment, d’objets qui dépassent par leur perfection les distinctions entre artisanal et artistique.
- Pour terminer notre recherche, un passage par la médiathèque. Excellent accueil. Le choix des disques d’accordéon est intéressant, l’écoute facile d’accès. Nous sommes heureux de voir et d’écouter certains cd que nous n’avons pu nous procurer parce qu’ils sont épuisés. Le choix des livres nous permet de nous constituer une petite bibliographie fort pertinente. Nous garderons un très bon souvenir de l’heure passée dans cette médiathèque. On peut penser qu’il y a là un bon embryon pour une documentation de bonne qualité sur l’accordéon, de bonne qualité et facilement accessible. On imagine la mise en synergie des ressources du musée, du pôle et de la médiathèque…
- Dîner à « la taverne du sommelier ». Une fois encore, nous apprécions le repas et son ambiance.
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