lundi 2 janvier
Les échos des nuits de nacre, à Tulle en janvier. Acte I.
Après une courte étape à Toulouse, juste le temps d’y déposer les jouets de Charlotte et de Camille, direction Tulle. Qu’alliez-vous faire à Tulle en cette saison, direz-vous ? Plusieurs choses : visiter l’étage consacré à l’accordéon du musée de Tulle ; voir ce qu’il en était du pôle de l’accordéon ; chercher les traces de l’accordéon et des nuits de nacre dans les lieux grand public de diffusion de l’information et de la culture ; avoir des informations sur les dates et la programmation des nuits de nacre 2006. Mais aussi : mieux connaître la ville et sa région.
- Première impression de Tulle : une ville bâtie au fond et à flancs d’une vallée encaissée. Trois kilomètres de quais amont / aval, trois kilomètres de quais aval / amont ; des ponts, des horodateurs… Et puis, une cité administrative : il faut la voir pour se convaincre que des urbanistes et des architectes ont pu commettre ça !
- Depuis plusieurs jours, nous avons essayé de prendre contact avec l’entreprise Maugein, prestigieux fabricant d’accordéons, qui propose, d’après les plaquettes de l’office de tourisme, des visites d’atelier. En vain. Les bureaux sont fermés. Vacances de fin d’année sans doute.
- Un passage à l’office de tourisme en fin d’après-midi nous apprend que le pôle de l’accordéon est d’abord une institution de conservation et qu’en réalité il ne propose aucun objet en présentation. Circulez, il n’y a rien à voir.
- Le musée du cloître, situé à côté des bureaux de l’office, ferme ses portes à 17 heures, cinq minutes après notre arrivée. Nous reviendrons demain.
- En rejoignant notre hôtel, petit détour par l’espace culturel Leclerc, rayon musique. Nous demandons au vendeur s’il existe un rayon spécifique à l’accordéon. Il nous indique le rayon « Ambiance ». Mais, si nous cherchons Galliano, Mille, Loeffler, Beier… Dans ce cas, ce que l’on cherche se trouve au rayon jazz. Il n’y a pas, par exemple, un endroit regroupant les disques des formations ayant participé aux nuits de nacre. D’après le vendeur, les nuits de nacre, c’est de la folie… Les groupes arrivent avec leur cd auto-produit et, trois jours après, ils repartent avec leur cd auto-produit, sans laisser de traces. On en profite pour acheter un cd, qui est certainement un premier cd : « alma » du groupe Dazibao. Des sonorités intéressantes : guitare flamenca, oud, accordéons diatoniques, percussions, contrebasse. Une pochette vert pomme qui correspond bien au charme encore un peu vert du groupe. « Alma » de Dazibao est par rapport au disque « Les pas du chat noir » d’A. Brahem, F. Couturier et J.-L. Matinier ce que le beaujolais nouveau est à un bordeaux respectable.
- Le soir venu, l’hôtelier nous donne une bonne adresse pour dîner : « La taverne du sommelier ». C’est en effet une bonne adresse : une vraie brasserie. Plusieurs menus, plusieurs formules, une carte du boucher, une carte de la marée, des vins bien choisis, un service impeccable. On y découvre avec curiosité une collection de bouteilles « ouvertes » par le propriétaire de la taverne. Chacune a sa personnalité. On peut dire qu’elles sont belles.
- Alors que nous rentrons à l’hôtel : « Le Royal » (très bon 2 étoiles, direction familiale, affable et efficace) et que nous disons au patron notre intérêt pour l’accordéon, il nous propose spontanément de nous préparer une visite d’atelier. Maugein justement ! demain matin, il téléphonera à monsieur L..., patron de l’entreprise.
Après une courte étape à Toulouse, juste le temps d’y déposer les jouets de Charlotte et de Camille, direction Tulle. Qu’alliez-vous faire à Tulle en cette saison, direz-vous ? Plusieurs choses : visiter l’étage consacré à l’accordéon du musée de Tulle ; voir ce qu’il en était du pôle de l’accordéon ; chercher les traces de l’accordéon et des nuits de nacre dans les lieux grand public de diffusion de l’information et de la culture ; avoir des informations sur les dates et la programmation des nuits de nacre 2006. Mais aussi : mieux connaître la ville et sa région.
- Première impression de Tulle : une ville bâtie au fond et à flancs d’une vallée encaissée. Trois kilomètres de quais amont / aval, trois kilomètres de quais aval / amont ; des ponts, des horodateurs… Et puis, une cité administrative : il faut la voir pour se convaincre que des urbanistes et des architectes ont pu commettre ça !
- Depuis plusieurs jours, nous avons essayé de prendre contact avec l’entreprise Maugein, prestigieux fabricant d’accordéons, qui propose, d’après les plaquettes de l’office de tourisme, des visites d’atelier. En vain. Les bureaux sont fermés. Vacances de fin d’année sans doute.
- Un passage à l’office de tourisme en fin d’après-midi nous apprend que le pôle de l’accordéon est d’abord une institution de conservation et qu’en réalité il ne propose aucun objet en présentation. Circulez, il n’y a rien à voir.
- Le musée du cloître, situé à côté des bureaux de l’office, ferme ses portes à 17 heures, cinq minutes après notre arrivée. Nous reviendrons demain.
- En rejoignant notre hôtel, petit détour par l’espace culturel Leclerc, rayon musique. Nous demandons au vendeur s’il existe un rayon spécifique à l’accordéon. Il nous indique le rayon « Ambiance ». Mais, si nous cherchons Galliano, Mille, Loeffler, Beier… Dans ce cas, ce que l’on cherche se trouve au rayon jazz. Il n’y a pas, par exemple, un endroit regroupant les disques des formations ayant participé aux nuits de nacre. D’après le vendeur, les nuits de nacre, c’est de la folie… Les groupes arrivent avec leur cd auto-produit et, trois jours après, ils repartent avec leur cd auto-produit, sans laisser de traces. On en profite pour acheter un cd, qui est certainement un premier cd : « alma » du groupe Dazibao. Des sonorités intéressantes : guitare flamenca, oud, accordéons diatoniques, percussions, contrebasse. Une pochette vert pomme qui correspond bien au charme encore un peu vert du groupe. « Alma » de Dazibao est par rapport au disque « Les pas du chat noir » d’A. Brahem, F. Couturier et J.-L. Matinier ce que le beaujolais nouveau est à un bordeaux respectable.
- Le soir venu, l’hôtelier nous donne une bonne adresse pour dîner : « La taverne du sommelier ». C’est en effet une bonne adresse : une vraie brasserie. Plusieurs menus, plusieurs formules, une carte du boucher, une carte de la marée, des vins bien choisis, un service impeccable. On y découvre avec curiosité une collection de bouteilles « ouvertes » par le propriétaire de la taverne. Chacune a sa personnalité. On peut dire qu’elles sont belles.
- Alors que nous rentrons à l’hôtel : « Le Royal » (très bon 2 étoiles, direction familiale, affable et efficace) et que nous disons au patron notre intérêt pour l’accordéon, il nous propose spontanément de nous préparer une visite d’atelier. Maugein justement ! demain matin, il téléphonera à monsieur L..., patron de l’entreprise.
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