vendredi, décembre 30, 2005

samedi 31 décembre

Il y a quelques semaines, j’ai commandé par Alapage un coffret de 10 cd d’Astor Piazzolla. Peu d’informations sur le contenu, mais un prix défiant toute concurrence. A l’arrivée, une boite cartonnée noire. En haut à droite, une photo d’Astor Piazzolla dans l’une de ses attitudes classiques, bien droit, chemise ouverte, la tête un peu inclinée à droite, seul avec son regard lointain. En haut à gauche, en lettres blanches, très simples : « ASTOR PIAZZOLLA ». La partie basse est réservée à un bandonéon : ombre et lumière. Comme le tango.

Au verso, les titres des 10 cd :

- CD 1 SOLEDAD
- CD 2 BALADA PARA UN LOCO
- CD 3 LIBERTANGO
- CD 4 BALADA PARA MI MUERTE
- CD 5 MODERATO MISTICO
- CD 6 HOMENAJE A CORDOBA
- CD 7 TANGATA DEL ALBA
- CD 8 ANOS DE SOLEDAD
- CD 9 DECARISSIMO (live)
- CD 10 LOS PAJAROS PERDIDOS (live)



Chaque cd est dans une pochette janséniste dont le recto reproduit celui de la boite et dont le verso donne les titres, leur durée, les instrumentistes, les dates et les lieux d’enregistrement. Les lieux : essentiellement l’Italie (Milan, Rome) et Buenos Aires. Les dates : de 1968 à 1984, principalement autour de l’année 1974.

De cd en cd, on peut suivre plusieurs fils rouges :

- Balada para un loco
- Balada para mi muerte
- Adios Nonino
- Oblivion
- Remembrance

Le son a la chaleur, la couleur estompée et le grain un peu rêche des vinyles. C'est superbe, avec la nostalgie en plus. A moins que ce ne soit la nostalgie elle-même qui soit superbe et émouvante.

A déguster le regard ailleurs, par petites gorgées... comme un armagnac de vingt ans d'âge.


Bien entendu, les impedimenta ordinaires de la vie quotidienne sont tels qu’il faudra plusieurs jours pour parcourir ces différents fils rouges. Mais cela vaut la peine de prendre son temps…