jeudi, janvier 12, 2006

jeudi 12 janvier

Il y a dans Accordéons et Accordéonistes des vignettes à découper et à renvoyer à différents fabricants pour recevoir une documentation. Ce matin, j’ai trouvé dans le courrier, les réponses d’Accordiola et de Roland. Deux sortes de matériel, deux implantations géographiques, deux styles de communication :

- Accordiola-France SARL, Pré de Cordy, BP 80, 24202 Sarlat Cedex.

o Un dépliant en trois volets couleurs recto-verso. Des images à admirer comme quand, enfant, je feuilletais les catalogues de jouets et que je les voyais s’animer. Une page annonce « Bienvenue chez Accordiola » et se décline en quatre rubriques : « tradition artisanale », « technologie moderne », « renommée internationale » et « une visite s’impose », où Patrick Pauliout, directeur de la fabrique, se tient à la disposition des personnes intéressées pour une visite de l’usine et de ses installations. L’offre est sympathique. Je retiens la proposition, d’autant plus que Sarlat est une ville charmante et que la cuisine y est excellente.
o Un tarif y est joint avec les prix conseillés TTC / mai 2005. Simple, net et précis.

- Roland Central Europe France, 4 rue Paul-Henri Spaak, Parc de l’Esplanade, F 77462 St. Thibault, Lagny Cedex ; www.RolandCE.com.

o Une carte est jointe à l’envoi « With Compliments » et manuscrit « + d’infos au 0160079835, cordialement, Vincent R. »
o Deux feuilles recto-verso présentent les modèles FR-7b et FR-5b.
o La présentation écrite est complétée par un dvd : « Découvrez le FR-7b, véritable caméléon capable de reproduire la plupart de vos accordéons favoris, présenté par Ludovic Beier ». « Long version » : environ 18 minutes ; « court version », environ 5 minutes.

Ce que je retiens du visionnement et de l’écoute de ce dvd :

- L. Beier explique que « l’instrument acoustique et l’instrument numérique sont deux instruments différents »,
- la démonstration parcourt successivement quatre styles : « musette style », « jazz style », « tzigane register », « world latin, bandoneon register » ; on admire la virtuosité de L. Beier, mais on ne voit rien des réglages,
- la prise de vue joue sur trois plans : L. Beier jouant, son instrument, ses mains. Les doigts sont fascinants ; rien que pour en admirer le mouvement, je repasse le dvd en coupant le son ; on est dans le registre de la danse,
- L. Beier évoque l’idée de tester l’instrument, de faire des essais pour obtenir les effets recherchés, mais à aucun moment de tels tâtonnements ne sont donnés à voir ; on n’a affaire qu’à des modèles… C’est bien, mais j’aurais aimé voir et surtout entendre en quoi pouvait consister ce processus d’ajustement de l’instrument au projet du musicien : les essais et erreurs, les ajustements plutôt que des réalisations parfaites.


Accordiola et Roland, deux styles, deux mondes… dans les deux cas un vrai plaisir, presque puéril, devant ces jouets si sophistiqués.