lundi 9 janvier
On le sait bien, dans un fonds de disques ou de livres, il y en a toujours quelques uns pour lesquels on a une affection particulière. Cela tient à des circonstances d’achat, à un coup de cœur inexpliqué, à un plaisir partagé avec un copain ou un ami, ou encore à bien d’autres causes…
Parmi ces préférés, je reviens toujours avec émotion vers «BoloVarisTiboum, Ivry Port».
Quelques raisons à cet attachement ?
- la photographie de couverture. Sépia. Une péniche passe sous un pont, le long d’un quai d’où émergent deux cheminées d’usine fumantes. Fumées blanches sur fond de ciel gris et menaçant. Banlieue industrielle de Paris. Les années Renault et CGT : production à la chaîne et luttes ouvrières…
- à l’intérieur, sous le cd, une photographie prise quelques secondes avant. La même ? Une autre ? Presque la même. La péniche plisse la Seine. Une inexorable lenteur.
- un trio a priori peu orthodoxe et sans poudre aux yeux :
o Jacques Bolognesi (accordéon Hohner, touches boutons [canal droit], accordina),
o Francis Varis (accordéon Hohner, touches piano [canal gauche], accordina,
o Pierre « Tiboum » Guignon, percussions
- la présence et le jeu multiple de « Tiboum »…
- la complicité de « Bolo » et « Varis »… c’est sûr, ces deux-là avancent sans artifices ni détours : ils savent où ils veulent aller… et ils nous y conduisent… à leur rythme…
- une discussion avec Dominique O. pendant une pause-café, où nous découvrons avec satisfaction que nous voulions réciproquement nous faire écouter ce disque.
Bien entendu, d’un tel disque on ne saurait sortir tel ou tel titre. Comme l’écrivait à peu près Edgar Morin, « il y a plus dans la totalité que dans la somme des parties ». Malgré cette impossibilité, aujourd’hui à dix heures trente, je retiens particulièrement :
- Ivry Port, Didier Roussin, 4 :28
- Listening to Pat Martino, Francis Varis, 3:31
- Dinalie Mineure, Jo Privat, 2:21
- Whisper Not, Benny Golson, 6:17
- Opel Triste, Francis Varis, 2:49
Les références du cd : BoloVarisTiboum, Ivry Port, Iris Musique, 1998.
Et avec ça, qu’est-ce qu’on mange ? Le menu du jour du bistrot à l’enseigne du « Chat bleu ». Couscous : épaule de mouton et poule désossée, tomates, courgettes, piments doux, navets, oignons, cardons, fonds d’artichauts, fèves et pois chiches, assaisonnés de sel, de poivre rouge d’Espagne et de cumin ; semoule, sucre, miel et raisins de Malaga épépinés... Une ou deux cornes de gazelle. Compris dans le menu : un verre de Boulaouane et trois kawas bien serrés. La maison accepte les tickets-restaurant, mais pas les cartes bancaires.
Parmi ces préférés, je reviens toujours avec émotion vers «BoloVarisTiboum, Ivry Port».
Quelques raisons à cet attachement ?
- la photographie de couverture. Sépia. Une péniche passe sous un pont, le long d’un quai d’où émergent deux cheminées d’usine fumantes. Fumées blanches sur fond de ciel gris et menaçant. Banlieue industrielle de Paris. Les années Renault et CGT : production à la chaîne et luttes ouvrières…
- à l’intérieur, sous le cd, une photographie prise quelques secondes avant. La même ? Une autre ? Presque la même. La péniche plisse la Seine. Une inexorable lenteur.
- un trio a priori peu orthodoxe et sans poudre aux yeux :
o Jacques Bolognesi (accordéon Hohner, touches boutons [canal droit], accordina),
o Francis Varis (accordéon Hohner, touches piano [canal gauche], accordina,
o Pierre « Tiboum » Guignon, percussions
- la présence et le jeu multiple de « Tiboum »…
- la complicité de « Bolo » et « Varis »… c’est sûr, ces deux-là avancent sans artifices ni détours : ils savent où ils veulent aller… et ils nous y conduisent… à leur rythme…
- une discussion avec Dominique O. pendant une pause-café, où nous découvrons avec satisfaction que nous voulions réciproquement nous faire écouter ce disque.
Bien entendu, d’un tel disque on ne saurait sortir tel ou tel titre. Comme l’écrivait à peu près Edgar Morin, « il y a plus dans la totalité que dans la somme des parties ». Malgré cette impossibilité, aujourd’hui à dix heures trente, je retiens particulièrement :
- Ivry Port, Didier Roussin, 4 :28
- Listening to Pat Martino, Francis Varis, 3:31
- Dinalie Mineure, Jo Privat, 2:21
- Whisper Not, Benny Golson, 6:17
- Opel Triste, Francis Varis, 2:49
Les références du cd : BoloVarisTiboum, Ivry Port, Iris Musique, 1998.
Et avec ça, qu’est-ce qu’on mange ? Le menu du jour du bistrot à l’enseigne du « Chat bleu ». Couscous : épaule de mouton et poule désossée, tomates, courgettes, piments doux, navets, oignons, cardons, fonds d’artichauts, fèves et pois chiches, assaisonnés de sel, de poivre rouge d’Espagne et de cumin ; semoule, sucre, miel et raisins de Malaga épépinés... Une ou deux cornes de gazelle. Compris dans le menu : un verre de Boulaouane et trois kawas bien serrés. La maison accepte les tickets-restaurant, mais pas les cartes bancaires.
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