jeudi, mai 04, 2006

jeudi 4 mai

… deux disques qui me laissent perplexes. Il ne s’agit pas de savoir si j’aime ou si je n’aime pas. C’est au-delà ou en-deça d’un jugement esthétique, c’est ailleurs...

- « Nano, l’autre côté du vent », Label Bleu, 2004
- « Norbert Pignol, Féline », Mustradem, 2005

La seule chose un peu définie que j’en pense, c’est qu’il s’agit de recherches en train de se faire. Ce ne sont pas des disques qui proposent le résultat de recherches, mais des disques qui donnent à entendre le travail de recherche. Ce sont moins des œuvres ou des productions que des processus, des fragments de processus, des tâtonnements. C’est comme si l’on avait affaire à la vie en train de prendre formes. C’est sans doute cela, ce mouvement vital, qui me donne cette impression d’étrangeté et qui me laisse perplexe. Il faut accepter de se mettre en route sans savoir où va le pilote, voire en acceptant d’accompagner le pilote alors qu’il ne sait pas lui-même où il veut aller. En route…