lundi 31 juillet
Hier, profitant de l’absence de nos voisins, nous avions écouté « Crazy Rythm » en déjeunant sur la terrasse. Nous profitons aujourd’hui des mêmes conditions pour écouter le disque du trio PSP : « Las siluetas portenas ». C’est un grand plaisir ; ce n’est pas vraiment une surprise, car nous connaissions déjà les interprètes, mais c’est la confirmation de nos attentes.
Après cette écoute et pour mettre noir sur blanc mes impressions, j’ai envie de recopier largement des passages du texte de présentation rédigé par Olivier Manoury. Il me permet en effet de fixer l’essentiel de ce que je veux retenir.
« De ce tango authentique [Piazzolla, Juan José Mosalini, Les trottoirs de Buenos Aires, Sexteto Mayor] rien ne manque ici, ni l’audace ni le phrasé… William Sabatier emprunte [ à Leopoldo Federico] son jeu musclé où chaque note est affirmée dans une sorte de semi-staccato. Son ornementation nerveuse et spontanée n’entrave jamais la pulsation. On sent, à l’écoute de ce disque, la profonde connaissance qu’il a du tango classique et sa maîtrise du bandonéon qu’il pratique depuis l’âge de huit ans !... Ciro Pérez, disciple de Roberto Grela, perpétue le style de son maître avec sa propre sensibilité et sa grande originalité harmonique. Les accords changent avec une telle fréquence qu’ils forment comme une mélodie parallèle. Ce style de guitare appelé viola criolla, joué au médiator sur des cordes de nylon, a presque disparu aujourd’hui et Ciro Pérez, qui a accompagné entre autres le grand Edmundo Rivero, en est un des plus authentiques représentants.
Norberto Pedreira, plus connu comme guitariste de Latin Jazz, complète le trio au guitarron. Cet instrument (différent de l’énorme guittaron mexicain) est une guitare légérement plus grande et accordée une quarte plus grave que la guitare espagnole. Il donne sous les doigts de Norberto Pedreira une assise rythmique et harmonique indispensable à la cohésion de l’ensemble ».
Pour ma part, et pour l’instant, je retiens surtout quatre titres :
- Toda mi Vida (Troilo)
- Silueta Portena (Canaro)
- Milonga Triste (Piana)
- Pa’ que bailen los Muchachos (Troilo)
Pour reprendre une analyse de Roland Barthes, je dirais que l’ensemble du disque me satisfait du point de vue du studium (l’intérêt intellectuel que j’y trouve et que traduit bien le texte d’O. Manoury), mais que ces quatre titres y ajoutent la dimension punctum (un quelque chose, un je-ne-sais quoi qui me touche particulièrement).
Après cette écoute et pour mettre noir sur blanc mes impressions, j’ai envie de recopier largement des passages du texte de présentation rédigé par Olivier Manoury. Il me permet en effet de fixer l’essentiel de ce que je veux retenir.
« De ce tango authentique [Piazzolla, Juan José Mosalini, Les trottoirs de Buenos Aires, Sexteto Mayor] rien ne manque ici, ni l’audace ni le phrasé… William Sabatier emprunte [ à Leopoldo Federico] son jeu musclé où chaque note est affirmée dans une sorte de semi-staccato. Son ornementation nerveuse et spontanée n’entrave jamais la pulsation. On sent, à l’écoute de ce disque, la profonde connaissance qu’il a du tango classique et sa maîtrise du bandonéon qu’il pratique depuis l’âge de huit ans !... Ciro Pérez, disciple de Roberto Grela, perpétue le style de son maître avec sa propre sensibilité et sa grande originalité harmonique. Les accords changent avec une telle fréquence qu’ils forment comme une mélodie parallèle. Ce style de guitare appelé viola criolla, joué au médiator sur des cordes de nylon, a presque disparu aujourd’hui et Ciro Pérez, qui a accompagné entre autres le grand Edmundo Rivero, en est un des plus authentiques représentants.
Norberto Pedreira, plus connu comme guitariste de Latin Jazz, complète le trio au guitarron. Cet instrument (différent de l’énorme guittaron mexicain) est une guitare légérement plus grande et accordée une quarte plus grave que la guitare espagnole. Il donne sous les doigts de Norberto Pedreira une assise rythmique et harmonique indispensable à la cohésion de l’ensemble ».
Pour ma part, et pour l’instant, je retiens surtout quatre titres :
- Toda mi Vida (Troilo)
- Silueta Portena (Canaro)
- Milonga Triste (Piana)
- Pa’ que bailen los Muchachos (Troilo)
Pour reprendre une analyse de Roland Barthes, je dirais que l’ensemble du disque me satisfait du point de vue du studium (l’intérêt intellectuel que j’y trouve et que traduit bien le texte d’O. Manoury), mais que ces quatre titres y ajoutent la dimension punctum (un quelque chose, un je-ne-sais quoi qui me touche particulièrement).
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