jeudi, juillet 27, 2006

mercredi 26 juillet

Départ de Pau vers Toulouse à 14h30. La canicule. Arrivée à Toulouse. L’hyper-canicule ! 39° et pas un souffle d’air. Coup sur coup, deux douches froides chez « les petits » qui nous ont laissé les clés de leur maison. En contrepartie, on arrosera d’abondance et l’on cueillera des amandes. C’est le délice de Charlotte et Camille.

Nous sommes en effet venus à Toulouse pour assister au concert « Défi d’accordéons » dans le cadre du festival Toulouse d’Eté. Concert initialement prévu à 21h au jardin Raymond VI, autrement dit sur les bords de la Garonne dans le parc des Abattoirs. Lieu magique. Craignant des orages, les organisateurs l’ont déplacé à la Halle aux grains, à 21h30. Autre lieu magique. Qu’est-ce que ce « Défi d’accordéons » ? C’est la rencontre du trio J.L. Amestoy / D. Dulieux / L. Suarez, déjà formé lors de l’accordéon Summit en mars, avec un invité : Pascal Contet… et son chien Polo, la copie conforme du chien de La Voix de son Maître !

Début donc à 21h30. Arrivés à 20h45, nous nous asseyons au premier rang, juste au milieu ; ça vaut la peine d’arriver en avance… Fin à 23h30. On peut parler d’un très gros succès.

- JL Amestoy joue du piano à bretelles Accordiola (j’ai vérifié)
- D. Dulieux joue sur Victoria
- L. Suarez sur Piermaria
- P. Contet sur Ballone Burini (sous réserve de vérification)

En quelque sorte, ce sont les Trois Mousquetaires !

Après le concert on s’attarde un peu en échangeant quelques mots avec JL Amestoy, quelques mots encore avec D. Dulieux, tout sourire, et P. Contet, avant de croiser L. Suarez, le temps de lui dire notre admiration. Un dernier salut à Polo, bien planté sur ses pattes, au milieu de la sortie, comme pour jauger la satisfaction des gens en vue, je suppose, d’en faire un compte-rendu. Cette soirée (j’y reviendrai en photos si elles sont bonnes) a été un vrai régal. Tous les degrés de complicité y ont été déclinés. Mention particulière à un fandango « à notre façon », joué aussi en rappel. Mais aussi, un duo (archi-écrit) Amestoy / Suarez ; un duo (archi-improvisé) Dulieux / Contet ; des trios ; une place de choix faite à l’invité pour des solos. Je trouve que JL Amestoy tient avec bonheur son rôle de leader, bienveillant, attentif, attentionné et déterminé. Tout cela avec une infinie gentillesse, qui permet à chacun d’exprimer au mieux ses qualités personnelles. Par exemple, je retiens cette interprétation collective de "Sous les toits de Paris", en l'honneur de l'invité, Pascal Contet, qui est parisien. Le plaisir des quatre accordéonistes est une évidence, plaisir du tissage entre improvisation et phrases classiques, que chacun reconnait et peut immédiatement fredonner.

Pendant que l’on déguste une dernière bière blanche à la terrasse du bistrot face à la Halle aux grains et que l’on se remémore à chaud le concert, on se dit que l’on est bien content d’être content.