vendredi, juillet 28, 2006

vendredi 28 juillet - nokia 26 juillet-1

Je retiens ces quatre photographies car j'y retrouve d'une part la qualité des échanges de regards échangés entre Amestoy, Dulieux et Suarez et d'autre part, à l'inverse, leurs regards pleins d'intériorité, qui semblent se fixer sur un monde intime qui appartient en propre à chacun d'entre eux. Je les retiens aussi car j'y retrouve quelque chose de la qualité visuelle des concerts d'accordéons où la forme des instruments, les postures des musiciens et les mouvements des mains et des soufflets constituent une sorte de chorégraphie indissociable de la musique. Un concert d'accordéons, c'est aussi un spectacle pour le plaisir des yeux.



J'ai plaisir à regarder cette photographie d'Amestoy et Suarez. On y lit immédiatement leur accord, peut-être parce que curieusement le fond est uniformément sombre, si bien qu'il n'y a rien d'anecdotique pour détourner l'attention de leurs postures et de cet entre-deux qui les distingue et les unit.