mercredi, août 23, 2006

jeudi 24 août






Comme j’en avais fait le projet, j’ai écouté ce matin Roberto de Brasov et Ionica Minune.

Il me semble qu’on peut à bon droit les qualifier de lautaris, au sens où tous les deux s’inscrivent dans cette tradition de chanteurs itinérants. Mais tous les deux aussi, par des voies différentes, la dépassent par leurs compositions ou par leurs interprétations. Tous les deux se montrent d’abord comme des virtuoses, mais tous les deux dépassent de beaucoup la simple virtuosité en intégrant des influences d’autres musiques. Chacun à sa manière.

Roberto de Brasov dirige une formation de sept musiciens : accordéon et chant pour lui, guitare éléctroacoustique, guitare acoustique, contrebasse, cymbalum, batterie, flûte et chant avec Matriona Iankovskaia sur quelques titres.

Ionica Minune est à la tête d’une formation de onze musiciens : lui-même à l’accordéon, six violons, contrebasse, cymbalum, flûte, trompette.

Pour mémoire, je me rappelle la composition du Martin Lubenov Orkestar : chant, accordéon, clarinette et saxophones, contrebasse, guitare acoustique, batterie et percussions, trompette.

Pour mémoire encore, les six instruments qui accompagnaient Panseluta Feraru : accordéon, violon, contrebasse, clarinette, trompette, cymbalum.

Je trouve cette liste intéressante, car sa simple lecture permet de saisir la communauté des quatre formations et leurs particularités, leur couleur propre.

En tout cas, j’ai commencé à écouter Roberto de Brasov et Minune à 9 h 30… une petite pause pour une douche rapide… et à 14 h passées, je me demande ce que je vais manger pour le déjeuner. J’ai comme une petite faim.