mercredi, novembre 22, 2006

mercredi 22 novembre





Galliano, c’est un monde, un univers multiple, proliférant ; c’est de la boulimie d'accordéon à l’état pur ; c’est de la créativité comme on respire… Ce sont aussi de multiples collaborations, coopérations, complicités… Qui peut prétendre faire le tour d’un tel créateur, tant comme compositeur que comme interprète ? Un jour, il faudra réfléchir à un rapprochement entre Picasso et Galliano : maîtrise classique des techniques de son art et art de la rupture dans la continuité. Tous les deux sont des fondateurs de traditions. Peut-être que, de ce point de vue, l’on pourrait aller jusqu’à voir une analogie de position des deux dans l’histoire de leurs arts respectifs. Intuition à approfondir. En tout cas, aujourd’hui, j’ai plaisir, plutôt que de copier la liste des cds de mon fonds, à les étaler, comme un enfant se donne à voir sa collection de timbres ou de je-ne-sais quoi et s’extasie devant ses propres richesses. Comme fond pour cet étalage, un tapis de Ouarzazate, que j’aime tout particulièrement ; les couvertures des albums forment comme un tapis sur le tapis de laine marocain. Et je ne me lasse pas de les regarder, avant d’en écouter des titres dans le plus grand des hasards, en fonction de rapprochements totalement aléatoires… Evidemment, en G, il n’y a pas que Galliano. Mais, disons que je lui consacre cette journée. G continue demain…