samedi, novembre 18, 2006

samedi 18 novembre

Hier, j’avais fait le projet de classer « mes indispensables » d’accordéon par ordre alphabétique, manière de mettre de l’ordre et de la perspective dans mon fonds de disques. J’avais l’intention d’entamer le C dès aujourd’hui, mais les circonstances m’amènent à différer un peu ce travail. Nous sommes en effet venus rejoindre « les petits » à Toulouse et par conséquent je n’ai plus mes chers cds sous les yeux ni à portée de mains. L’attention que réclament Charlotte et Camille ne me laisserait de toute façon pas le loisir de poursuivre ce projet. De même, le soin exigé par les repas comme l’arrivée du beaujolais et du gaillac nouveaux et la nécessité de comparer leurs vertus respectives laissent peu de temps à consacrer à l’accordéon et à ce blog.

Deux choses intéressantes à signaler cependant. D’abord, Nadja m’ayant prêté sa carte de la médiathèque Cabanis, j’ai pu sortir quatre disques :

- « Confidencial » de Raul Barboza, dont ce que j’appellerais la profondeur m’a beaucoup frappé d’emblée
- « O Forro de Heleno dos 8 Baixos », disque que j’avais essayé d’emprunter à plusieurs reprises, mais qui était toujours en attente de retour ; j’ai été sensible, en première écoute, à la pureté du son de Heleno
- « Tony Murena, les années Odéon » présenté par Roland Manoury. Il s’agit de deux cds, reprenant les 78 tours originaux de la décennie 1940-1950. Le cd1 regroupe « jazz & swing » ; le cd2 regroupe « musette et variétés ». Impression immédiate : une maîtrise impressionnante, comme naturelle, et une sorte d’innocence créatrice, qui n’a peur de rien. Curieusement, j’ai le sentiment d’écouter une musique à la croisée des chemins, qui annonce deux courants de l’accordéon, qui vont ensuite diverger : celui qui se réclame du jazz, que l’on écoute, celui qui se manifeste dans les bals, qui est destiné à faire danser.

A propos de jazz d’ailleurs, une remarque : je trouve, en parcourant des sites internet, que beaucoup d’accordéonistes se réclament du jazz. Je me demande si parfois cette filiation n’est pas usurpée et si le label « jazz » ne serait pas quelque peu galvaudé. A suivre. Au minimum, il y a comme un effet de mode.

La seconde chose intéressante, c’est un message de Jean Pacalet, qui a eu mon adresse par Jacques Pellarin, et qui me signale l’existence de son dernier album de deux cds, « 7x7 ». Une rapide recherche par Google me permet de trouver un site où il m’est possible d’écouter des extraits de tous ses titres… et - je passe sur les détails de nos échanges - dans la foulée de lui passer commande de son album. Il y a des journées, comme cela, fort agréable, d’abord par ce que j’ai pu pressentir de la qualité musicale des différents morceaux, ensuite par l’opportunité d’une relation directe avec un créateur, et cela c’est irremplaçable.

L’adresse du site où l’on peut écouter des extraits de « 7x7 » :

http://www.cybercd.fr/result.php?id=32s00101zz03595781000100010ZZZZZ9d5b5da0b27c15dda63e861005c0d571&pt=Pacalet++Jean&pd=