samedi, novembre 11, 2006

dimanche 12 novembre

Hier, samedi, en fin d’après-midi, direction Toulouse pour rejoindre « les petits » : Nadja, Sébastien, Charlotte et Camille. Comme d’habitude, circulation assez dense, mais fluide. Comme d’habitude, sur notre droite, les Pyrénées, à la fois proches et à distance indéfinissable. Environ 1h30 de route jusqu’au périphérique. A partir de là, c’est l’incertitude, ça roule ou ça bouchonne, c’est selon… Une fois de plus, nous constatons que la majorité des voitures circule à plus de 130 km /h, sauf sur une portion d’un demi-kilomètre où de grands panneaux annoncent la présence de radars automatiques. Sur cette portion de l’autoroute, c’est la conduite en accordéon qui tout à coup prévaut. Nous avons emporté nos trois disques les plus récents, les deux achetés chez Harmonia Mundi et celui, de démonstration, que nous a offert le responsable de la boutique :

- Au départ, pour placer notre parcours sous d’heureux auspices, nous écoutons « Après l’orage » de freeBidou. Décidément, c’est clair, nous avons une grande sympathie pour ce trio. Leur musique nous réjouit tant en ce qui concerne leurs compositions, pleines d’humour et de fantaisie, qu’en ce qui concerne leur jeu même, qu’il s’agisse de Buisson au banjo, d’Harrison à la contrebasse ou de Fournier à l’accordéon. En plus, en les écoutant, nous les revoyons sur la scène de Trentels et ce souvenir ajoute à notre plaisir présent.
- plus tard, nous écoutons « Elegio ». Comme j’ai déjà eu l’occasion de le noter, la construction de ce disque nous séduit dans la mesure où il fait alterner le Cuarteto Cedron stricto sensu, Cedron y Guitarras et, si j’ose dire, la formation élargie, La Tipica. Outre la voix de Juan Cedron, nous apprécions particulièrement le « mixte » : violons / contrebasse ou violoncelle / bandonéon. Le Cuarteto Cedron, on connaît et chaque fois on se laisse prendre au charme de leur poésie.
- en arrivant aux environs de Toulouse, nous essayons d’écouter « Electrosolo » de Pascal Contet. En fait, nous convenons qu’il nous faudrait un médiateur, un initiateur ou, comme on dit aujourd‘hui, un coach pour nous permettre d’apprécier son travail de création et d’y prendre plaisir. Livrés à nous-mêmes, nous ne comprenons décidément pas de quoi il s’agit. Pour moi, et j’avais eu une impression analogue en écoutant Nano, j’ai l’impression qu’on me donne à entendre des morceaux ou des fragments d’essais, des tentatives pour proposer quelque chose, de l’ordre du sonore, qui m’échappe… En arrivant sur le périphérique, le moment n’est plus à l’écoute, mais à l’attention pour la conduite… Mais nous ne renonçons pas… nous recommencerons à la première occasion favorable.