jeudi 17 mai - trentels
En cette fin d’après-midi du dimanche 20 mai, nous retrouvons la maison après quatre jours d’absence pour cause de festival, « Accordéons-nous » à Trentels. Durant toute la route du retour, presque quatre heures, y compris une pause repas au cœur des Landes, nous avons, Françoise et moi, partagés nos sentiments et nos émotions éprouvés au cours de ce festival, que nous apprécions au plus haut point. Nous avions l’intention de commencer notre compte-rendu par une sorte de synthèse, la plus concise possible, de nos sensations musicales et autres, mais finalement, après réflexion, nous avons adopté un autre parti. Nous garderons d’abord trace, au jour le jour, des faits que nous souhaitons retenir. Cela nous permettra de mettre de l’ordre dans les images visuelles et sonores qui pour l’instant nous submergent. Et, ensuite, du moins nous l’espérons, nous serons capables d’en tirer la synthèse de nos impressions ; celle-ci, comme je le disais plus haut, devra être concise car ce festival nous a paru en tous points remarquables et il ne s’agit pas de diluer ou de délayer, en tout cas d’atténuer par un excès de mots, la force affective de son impact. Plus tard encore nous essaierons de choisir quelques photos complémentaires pour prolonger le plaisir des instants intenses et heureux que nous venons de vivre.
En ouvrant nos bagages, nous trouvons donc nos billets (le pass des 5 concerts pour 38 euros !) et le programme du festival, la marque de la réservation de notre table (numéro 1 !) et deux cds de René Lacaille et de René Sopa, que nous avons achetés sur place.
Comme images, nous en gardons trois : Karin Küstner en répétition dans l’église de Ladignac sur le coup de 17 heures. Elle se bat avec les échos des voutes et cherche sa place en tâtonnant. Calme et déterminée. Autre image : le programme de son concert. Professionnelle. Dernière image : sous la lumière aveuglante des spots, Karine Küstner donne son concert. Bach, des compositeurs contemporains et, en rappel, « La petite valse » de Max Bonnay. Environ soixante personnes. Un moment rare.
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