lundi 25 juin
Dimanche après-midi, je suis allé passer quelques heures avec ma mère, qui est en maison de retraite à Nay, à vingt kilomètres de Pau. Il y avait peu de monde sur la route en cet après-midi et j’ai écouté, en voiture, le disque de Didier Laloy, « Invite…s », enregistré en direct au « Festival d’Art de Huy ».
J’ai aimé d’emblée cette musique. Vingt-cinq musiciens, de formations diverses, dont trois accordéons diatoniques. J’ai aimé l’accord entre les interventions en solo et la masse sonore de tous ces musiciens. L’idée m’est venue alors à l’esprit que l’accordéon diatonique est vraiment l’instrument d’expression des sentiments « moyens » par excellence. Sentiment « moyen » est pour moi très laudatif. Je veux dire qu’il s’agit d’une expression qui n’est ni tragique, ni grandiloquente, ce n’est pas le monde excessif de l’opéra, ni vulgaire, ni fabriquée pour la consommation de masse. Ni élitiste, ni vulgaire, tout simplement populaire. Bien sûr, cette idée me fait penser à Marc Perrone, qui serait le représentant emblématique de ce mode d’expression.
Avec ce cd, se trouve un dvd enregistré en direct. Je me rends compte que j’ai envie d’attendre encore un peu avant de le visionner. En fait, je note que souvent je suis plus sensible au cd audio qu’au dvd, au son seul plutôt qu’au son et à l’image associés. Je sais pourquoi. La vidéo apporte plus d’informations avec les images visuelles, mais elle oblige à fixer un écran et contraint la mobilité des mouvements. Apportant plus d’informations, elle réduit les possibilités d’imaginer et de rêver. Elle oblige aussi à fixer son attention sur ce que le caméraman a choisi, sur l’espace qu’il a découpé. Parfois je sens bien que je voudrais voir autre chose que ce qui m’est proposé. Au fond, mais sans doute est-ce mon imaginaire qui parle ici, je trouve qu’un dvd enregistré en direct est toujours comme une trace du passé, un retour à ce qui a eu lieu, alors que le son d’un simple cd me parait plus être de l’ordre du présent, comme s’il surgissait dans l‘instant.
Il va bien falloir pourtant que j’aille voir ce qu’il en est de ce spectacle du « Festival d’Art de Huy ».
J’ai aimé d’emblée cette musique. Vingt-cinq musiciens, de formations diverses, dont trois accordéons diatoniques. J’ai aimé l’accord entre les interventions en solo et la masse sonore de tous ces musiciens. L’idée m’est venue alors à l’esprit que l’accordéon diatonique est vraiment l’instrument d’expression des sentiments « moyens » par excellence. Sentiment « moyen » est pour moi très laudatif. Je veux dire qu’il s’agit d’une expression qui n’est ni tragique, ni grandiloquente, ce n’est pas le monde excessif de l’opéra, ni vulgaire, ni fabriquée pour la consommation de masse. Ni élitiste, ni vulgaire, tout simplement populaire. Bien sûr, cette idée me fait penser à Marc Perrone, qui serait le représentant emblématique de ce mode d’expression.
Avec ce cd, se trouve un dvd enregistré en direct. Je me rends compte que j’ai envie d’attendre encore un peu avant de le visionner. En fait, je note que souvent je suis plus sensible au cd audio qu’au dvd, au son seul plutôt qu’au son et à l’image associés. Je sais pourquoi. La vidéo apporte plus d’informations avec les images visuelles, mais elle oblige à fixer un écran et contraint la mobilité des mouvements. Apportant plus d’informations, elle réduit les possibilités d’imaginer et de rêver. Elle oblige aussi à fixer son attention sur ce que le caméraman a choisi, sur l’espace qu’il a découpé. Parfois je sens bien que je voudrais voir autre chose que ce qui m’est proposé. Au fond, mais sans doute est-ce mon imaginaire qui parle ici, je trouve qu’un dvd enregistré en direct est toujours comme une trace du passé, un retour à ce qui a eu lieu, alors que le son d’un simple cd me parait plus être de l’ordre du présent, comme s’il surgissait dans l‘instant.
Il va bien falloir pourtant que j’aille voir ce qu’il en est de ce spectacle du « Festival d’Art de Huy ».
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