jeudi, juin 14, 2007

vendredi 15 juin

Avant de ranger « Erranza » à sa place alphabétique, à la lettre T comme Toucas, je me suis fait une petite sélection aux petits oignons. J’ai choisi, de manière arbitraire, neuf accordéonistes, une pléiade de neuf (et pourquoi pas neuf ?), que j’ai écoutés successivement en alternance avec les neuf titres qui composent « Erranza ». Comment je les ai choisis ? Les uns par analogie ou par correspondance, d’autres par contraste ou par opposition, d’autres encore par associations d’idées (un certain climat, un certain jeu, une certains couleur, etc…), d’autres enfin parce que je me disais que j’aurais bien aimé écouter la version qu’en donnerait Toucas.
C’est ainsi que j’ai écouté en alternance avec les titres de « Erranza », les neuf titres suivants :

- « Bossa Dorado » in « Swing Rencontre », Ludovic Beier
- “Swing 39” in “Beltuner”
- “El Astor” in “Jazz, n°1”, Marc Berthoumieux
- “Espina” in “Le Fil”, Jean-Luc Amestoy
- « Rondeau de la fin du monde » in « Tout et son contraire », Michel Macias
- « Ouro prêto » in « Après la pluie », Daniel Mille
- « Série Noire » in « Champlong », Jacques Pellarin
- « Sol do Algarve » in « Sandunga », René Sopa
- « Wave » in « Art for Art », Frédéric Schlick

Un parcours bien agréable, plein de retrouvailles et de surprises… Une manière de reconstruire et de reconfiguer ma mémoire de ces morceaux et de leurs interprètes. Une manière de la garder vivante.

Mais ce n’est pas tout ça… Les voisins m’attendent pour donner un coup de main à l’installation des tables et des chaises pour le repas de quartier que nous organisons chaque année. Depuis deux jours, les services de la mairie ont installé des panneaux d’interdiction de stationner entre 20h et 24h ce soir. Nous sommes très fiers car, comme notre rue forme une boucle, nous avons même des barrières pour la fermer à toute circulation. Je n’en suis pas encore à essayer d’introduire l’accordéon dans ce moment convivial, mais j’y pense.